Quant à l'espace, il est amplement suffisant à l'avant et pourrait satisfaire deux adultes à l'arrière, s'ils sont capables de s'y glisser car, rappelons-le, la GTI Fahrenheit n'a que deux portes comme sa devancière. Notons tout de même que, de l'extérieur, elle reprend les lignes de la Rabbit, arborant également la calandre noire agressive qui vient contraster avec l'orange vif de la carrosserie. La version Fahrenheit ajoute de plus des jantes de 18 pouces Charleston et un becquet arrière.
La vraie joie de la GTI
Le défi de la GTI, ce n'était pas tellement dans la finition mais plutôt dans le plaisir de conduire. Et, de ce point de vue aussi, les ingénieurs de Volkswagen ont réussi un tour de force. Il faut dire qu'ils pouvaient compter sur un moteur solidement établi, bien connu, et dont l'efficacité n'est plus mise en doute : le 2-litres turbo qu'on a glissé sous le capot de la Jetta GLI.
Développant ses 200 chevaux avec ardeur et sans hésitation, il est jumelé à la boîte de vitesses automatique DSG (aucune manuelle offerte sur la Fahrenheit), dont la rapidité d'exécution est sans reproche. Pour améliorer la maniabilité, on a légèrement retouché les suspensions à la mode européenne pour leur permettre de mieux garder le contact avec la route et favoriser une conduite plus sportive. C'est d'ailleurs la seule différence mécanique entre la GTI traditionnelle et l'édition spéciale Fahrenheit limitée à seulement 150 au Canada.
Notez également la maniabilité exceptionnelle de la petite bombe, rendue possible grâce à une direction électrique d'une rare sensibilité permettant de ressentir la route comme si rien ne nous en séparait. Seul bémol, mais il est de taille, le freinage n'est pas exactement à la hauteur des performances souhaitées. Alors qu'on réussit le 0 à 100 km/h en 6,7 secondes à peine, il faut cependant compter près de 40 mètres pour s'immobiliser complètement à partir de 100 km/h. On souhaiterait beaucoup plus court pour une voiture dite de performance.
Raison et passion
Acheter une GTI, c'est toujours une histoire de passion. Le plaisir qu'on éprouve à la conduire une fois qu'on l'a essayée ne s'oublie pas; ceux qui l'ont conduite il y a plusieurs années s'en souviennent avec nostalgie. Mais la nouvelle génération de GTI insuffle un peu de raison à ce choix. Plus confortable, plus facile à utiliser au quotidien, elle devient à la fois un plaisir de conduire et un outil pratique.
Bon, je l'avoue, il faut cependant aimer la couleur unique de la Fahrenheit pour se la procurer. Mais ses grandes roues et ses suspensions modifiées viennent ajouter juste ce qu'il faut à la GTI pour qu'elle vaille le détour. Si vous aimez l'exclusivité et si vous avez les moyens de vous la payer, bien entendu.
Moteur éprouvé et puissant
Direction précise
Suspensions bien adaptées
Couleur exclusive marquée
Accès difficile aux places arrière
Prix élevé de la Fahrenheit
Freinage perfectible
photo:Marc Bouchard
La vraie joie de la GTI
Le défi de la GTI, ce n'était pas tellement dans la finition mais plutôt dans le plaisir de conduire. Et, de ce point de vue aussi, les ingénieurs de Volkswagen ont réussi un tour de force. Il faut dire qu'ils pouvaient compter sur un moteur solidement établi, bien connu, et dont l'efficacité n'est plus mise en doute : le 2-litres turbo qu'on a glissé sous le capot de la Jetta GLI.
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| Bien que l'on ait porté une attention particulière au confort, les performances ne sont pas en reste. |
Développant ses 200 chevaux avec ardeur et sans hésitation, il est jumelé à la boîte de vitesses automatique DSG (aucune manuelle offerte sur la Fahrenheit), dont la rapidité d'exécution est sans reproche. Pour améliorer la maniabilité, on a légèrement retouché les suspensions à la mode européenne pour leur permettre de mieux garder le contact avec la route et favoriser une conduite plus sportive. C'est d'ailleurs la seule différence mécanique entre la GTI traditionnelle et l'édition spéciale Fahrenheit limitée à seulement 150 au Canada.
Notez également la maniabilité exceptionnelle de la petite bombe, rendue possible grâce à une direction électrique d'une rare sensibilité permettant de ressentir la route comme si rien ne nous en séparait. Seul bémol, mais il est de taille, le freinage n'est pas exactement à la hauteur des performances souhaitées. Alors qu'on réussit le 0 à 100 km/h en 6,7 secondes à peine, il faut cependant compter près de 40 mètres pour s'immobiliser complètement à partir de 100 km/h. On souhaiterait beaucoup plus court pour une voiture dite de performance.
Raison et passion
Acheter une GTI, c'est toujours une histoire de passion. Le plaisir qu'on éprouve à la conduire une fois qu'on l'a essayée ne s'oublie pas; ceux qui l'ont conduite il y a plusieurs années s'en souviennent avec nostalgie. Mais la nouvelle génération de GTI insuffle un peu de raison à ce choix. Plus confortable, plus facile à utiliser au quotidien, elle devient à la fois un plaisir de conduire et un outil pratique.
Bon, je l'avoue, il faut cependant aimer la couleur unique de la Fahrenheit pour se la procurer. Mais ses grandes roues et ses suspensions modifiées viennent ajouter juste ce qu'il faut à la GTI pour qu'elle vaille le détour. Si vous aimez l'exclusivité et si vous avez les moyens de vous la payer, bien entendu.
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Direction précise
Suspensions bien adaptées
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Couleur exclusive marquée
Accès difficile aux places arrière
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Prix élevé de la Fahrenheit
Freinage perfectible
photo:Marc Bouchard
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