Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Volkswagen Golf City 2008 : essai

|
Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Bien que la qualité soit supérieure à la moyenne et dépasse les normes, plusieurs défauts viennent gâcher le portrait. Par exemple, pour rabattre entièrement le dossier de la banquette arrière 60/40, il faut d'abord retirer les trois appuie-tête arrière et glisser les sièges avant. Quelle contrainte agaçante!

Il y a pire encore: on n'en finit plus de tourner la molette qui permet d'incliner les dossiers avant. Je pensais que ce genre de mécanisme avait disparu en même temps que les cassettes «8-Track».

Les molettes qui servent à incliner les dossiers avant mettent la patience à rude épreuve.

Malgré ces lacunes évidentes, j'ai pu apprécier la disposition simple et bien pensée des boutons et des instruments. Ces derniers sont faciles à lire et à manipuler et leur position est intuitive.

Énergie
Volkswagen a conservé le même moteur qu'en 2006, soit un 4 cylindres de 2,0 litres à SACT développant 115 chevaux. Celui-ci génère un très bon couple à bas régime (122 lb-pi dès 2600 tr/min) et la voiture ne peine jamais à suivre le rythme imposé par le trafic. Ceci dit, on est loin de pouvoir parler d'une bête; la puissance de dépassement sur l'autoroute est vraiment médiocre.

Il est bien possible que la configuration à deux soupapes par cylindre empêche le moteur de respirer efficacement à haut régime. Et si l'on se fie aux données de Volkswagen, le rapport additionnel de la boîte semi-automatique n'améliore pas les accélérations. On rapporte un temps de 10,4 secondes entre 0 et 100 km/h pour la Golf City à boîte manuelle et de 11,7 secondes pour la version automatique.

En circulant dans la voie de gauche, on se rend d'ailleurs compte que ce moteur n'est pas l'un des plus raffinés de la catégorie. Il se montre particulièrement bruyant quand on lui demande de faire des efforts, bien que le son qui en résulte ait une certaine dose de sportivité. La puissance dont arrive à faire preuve la Golf City est surtout attribuable à la lourdeur du pied droit sur l'accélérateur et à l'agressivité de la main qui manipule le levier de vitesses.

Conduite et tenue de route
Heureusement qu'il y a ce petit levier léger pour rendre la conduite plaisante et déprendre la Golf City de son tempérament timide. La servo-direction à crémaillère est bien pesée et communicative, tandis que les freins à disque aux quatre roues avec antiblocage permettent de circuler avec confiance.

La Golf City repose sur une suspension entièrement indépendante avec amortisseurs à gaz et barres stabilisatrices avant et arrière. Cette configuration favorise un bel équilibre entre confort de roulement et tenue de route. Autrement dit, la voiture se montre à la fois athlétique et détendue.

La Golf City bénéficie de retouches à l'avant et à l'arrière pour 2008.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
None