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Toyota Highlander hybride 4RM-i 2011 : essai routier

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Luc Gagné
Utilitaire et à la mode!
Pour le reste, on retrouve l’essentiel de l’aménagement et de l’équipement qui caractérisaient les deux mêmes versions inscrites au catalogue de 2010: de base et Limited. Leur dotation et les équipements de sécurité passive (sacs et coussins gonflables) demeurent très complets, tout à fait logique puisque le modèle hybride de base coûte aussi cher qu’un Highlander Limited «ordinaire».

Une caméra arrière fait partie de l’équipement de série. Dans le Highlander hybride de base, les images captées apparaissent sur un tout petit écran (photo), alors que dans la version Limited, on bénéficie du grand écran du système de navigation. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com)

Par ailleurs, les deux modèles se munissent d’un système de gestion intégrée de la dynamique du véhicule (antipatinage, antidérapage, etc.) et d’un dispositif d'assistance au démarrage en pente. La transmission intégrale réactive fait également partie de l’équipement de série.

Intérieur polyvalent
L’intérieur est spacieux et convient à une petite famille. La banquette médiane à triples sections (45/10/45) donne lieu à de nombreuses variations d’aménagement. Quant à la banquette arrière, elle satisfera les besoins en confort de jeunes enfants, mais pas d’adultes.

Le coffre ne possède pas le volume utile le plus important, par rapport au Pilot et, surtout, au Flex et au Traverse, deux véhicules plus longs que le Highlander. Avec la banquette arrière en place, la capacité de 290 litres reste minimaliste. Ça représente, à 10% près, la contenance du coffre d’une Yaris, siège arrière en place ! Par contre, lorsqu’on escamote la banquette arrière et la banquette médiane, on dispose d’une superficie décente, qui peut se comparer à celle d’un Honda Pilot. Là on parle!

Comportement routier
Le comportement routier du Highlander hybride se montre moins reluisant que son habitacle polyvalent. Sa servodirection électrique est légère et requiert des corrections de cap régulièrement sur l’autoroute. À la longue, ça devient agaçant!

Grâce aux moteurs électriques, qui induisent leur puissance presque instantanément, l’accélération est vive. Il faut moins de 8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Lors des accélérations subites, on a malgré tout droit à un effet de couple irritant.

L’absence de frein-moteur causée, entre autres, par l’utilisation de la transmission à variation continue, rend le freinage souvent difficile à moduler. Et les passagers en subissent bien sûr les conséquences, chaque fois qu’ils se font projeter vers l’avant subitement au freinage.

Il faut moins de 8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com)
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque