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Toyota Camry hybride 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Presque sans passion
Heureusement, ce petit détail est vite oublié sous une avalanche de détails plus joyeux. Ainsi, l'espace dans l'habitacle est vaste et abondant, tant à l'avant qu'à l'arrière. Un détail qui a son importance puisque la berline japonaise est avant tout un choix familial.

Les sièges sont confortables sans être spectaculaires. Ils offrent une randonnée digne de mention, mais n'offre absolument aucun maintien latéral. En revanche, qui aurait envie de conduire la voiture avec suffisamment d'insistance et de dynamisme pour que cela pose un problème ?

Et comme il s'agit de la version hybride, le modèle haut de gamme de la famille Camry, elle est dotée de série de bon nombre d'équipements et d'accessoires comme la climatisation bizone, les commandes vocales ou l'écran d'affichage central, qui la rendent étonnamment bien outillée pour une voiture de son prix.

Sur la route
Avant de parler de conduite, il importe, oserais-je croire, de donner à nouveau une petite explication du mode de fonctionnement du système hybride de Toyota.

Le système Synergy Drive met en scène deux mécaniques: un moteur à 4 cylindres et un moteur électrique.

Dans les faits, tout le monde peut comprendre ce principe : le système, appelé Synergy Drive de Toyota, met en scène deux mécaniques distinctes : un moteur traditionnel à essence (soit un moteur à 4 cylindres de 2,4 litres) et un moteur électrique.

Puis, une fois rendu à 43 km/h environ, le moteur à essence viendra prêter assistance à son pendant électrique et prendra charge d'une partie, ou de la totalité, de la motricité selon les conditions.

Pour y arriver, il faut cependant accélérer avec beaucoup de douceur, sinon le moteur à essence se mettra en marche plus rapidement, annulant du même coup les efforts d'économie de carburant. Cette méthode, bien qu'économique et écologique, demande donc de la part du conducteur une douceur calculée. Cela implique, évidemment, qu'on oublie toute prétention sportive, ce qui sied très bien à la Camry.

En revanche, il faut l'avouer, le résultat est intéressant; même coincé de longues minutes dans la circulation à l'heure de pointe, la voiture n'a jamais excédé les 6,1 litres aux 100 kilomètres.

En conduite normale cependant, la Camry se comporte bien, sans plus. La direction est lourde et ne procure aucune sensation au conducteur, et les suspensions, réglées pour le confort, jouent leur rôle à merveille, faisant de grands compromis au roulis abondant, surtout en virage serré.

La verte voiture
On n'achète pas une Toyota Camry si l'on est un passionné de conduite. On ne se tournera pas non plus vers elle si votre voiture est un trait de votre personnalité, puisqu'elle ne fait pas tourner les têtes.

Mais en revanche, si vous optez pour le confort, l'économie et la qualité, plongez sans hésitation. Personne n'a encore atteint un tel stade de développement, pour aussi peu en argent.
photo:Marc Bouchard
Toyota Camry 2009
toyota camry 2009
Toyota Camry 2009
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Marc Bouchard
Marc Bouchard
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