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Suzuki XL7 2002

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Le meilleur taux d'intérêt
Amyot Bachand

CARROSSERIE

De style classique, assez sobre, le XL7 risque de passer assez inaperçu si ce n'est qu'il retient l'attention par sa longueur. Bonne surprise en 2002 : Suzuki a tenu compte de la critique et offre une nouvelle version 5 places. Elle laisse tomber le siège arrière, gagnant ainsi sur le sens pratique puisque ce siège, difficile d'accès, ne pouvait accommoder que des petits enfants. On ajoute une version luxueuse, la Limited avec sellerie de cuir.

MÉCANIQUE

Le V6 de 3,5 litres accouplé à une transmission automatique à 4 rapports passe de 170 ch à 183 ch. Le XL7 constitue un vrai 4x4 parce qu'il jouit d'une boîte de transfert qui autorise l'utilisation du mode 2 roues et 4 roues motrices et du 4 roues motrices bas régime (ou low pour les adeptes). Par contre, le passage de 2 roues à 4 roues motrices n'est pas toujours aussi aisé qu'on le prétend : le levier de transfert refuse parfois d'enga-ger les 4 roues en positon HI. Dans de tels cas, il vaut mieux s'arrêter pour effectuer l'opération.

COMPORTEMENT

Après avoir vécu avec un XL7 pendant trois mois, nous pouvons affirmer que la vie au quotidien se passe bien avec ce véhicule. Sa tenue de route en ville et sur les routes d'accès est sans reproche ; un peu ferme parfois, mais rien pour ennuyer sérieusement conducteur et passagers. Au démarrage, le XL7 souffre cependant d'un défaut qui étonne et qui peut devenir agaçant à la longue, voire dangereux : il est lent à démarrer ! Lent à un point tel qu'on doit s'assurer, à l'aide de son rétroviseur, qu'il n'y a pas d'autres véhicules qui s'apprêtent à vous harponner par derrière. Nous vous recommandons d'enlever la surmultiplication et de ramener au besoin à la position P (pour Power) le contrôle du régime moteur. Ainsi, vous compterez sur des reprises sécuritaires. À chaque démarrage du moteur, vous devrez recommencer le même manège. Certes, la consommation en ville frôlera les 15 litres au 100 kilomètres. Sur l'autoroute, le XL7 devient sensible aux vents latéraux et préfère, autant pour le confort que pour l'économie d'essence, se limiter à des vitesses ne dépassant pas les 117 km/h tolérés, ce qui lui convient bien. Hors route, c'est une toute autre bête : il se révèle alerte, fort, capable de grimper et de faire la barbe à des utilitaires intermédiaires chevronnés. Et ce, sans gêne ! Malheureuse-ment, nous n'avons pas souvent l'occasion de nous amuser ainsi. Si vous allez camper ou chasser « dans le bois », vous aimerez le XL7.

Amyot Bachand
Amyot Bachand
Expert automobile
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