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Suzuki Verona 2004

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
De solides arguments
Mécanique

Contrairement à la plupart des berlines intermédiaires japonaises et coréennes, la Verona est livrée de série avec un moteur 6 cylindres. D'accord, il ne s'agit pas d'un moteur très performant, mais il offre au moins le couple et la douceur, qu'un 4 cylindres ne peut offrir. Contrairement à la majorité, ce dernier est de type 6 cylindres en ligne. Cette configuration offre l'avantage d'utiliser un espace plus petit et d'augmenter la douceur et l'équilibre.

En regardant la fiche technique, j'ai sursauté en constatant que ce moteur ne développe que 155 chevaux. À titre d'exemple, les moteurs 4 cylindres des Honda Accord et Nissan Altima développant chacun 160 chevaux, et 240 pour les V6. Donc, cette puissance me semblait carrément insuffisante, jusqu'au moment où j'ai pris le volant. Effectivement, les accélérations ne sont pas foudroyantes, mais la clientèle visée n'a que faire d'un 0-100 km/h en 10.4 secondes. Ce que cette clientèle convoite, c'est la douceur et la souplesse d'un 6 cylindres, et non pas la puissance brute.

Pour accompagner ce moteur, la Verona possède une boîte automatique à 4 rapports qui s'adapte automatiquement au type de conduite que le conducteur préfère. Celui qui conduit de façon plus sportive verra donc les changements de vitesse se faire plus rapidement. Cependant, c'est toujours en douceur que la Verona est la plus agréable. Les changements de rapports s'effectuent dans la plus grande discrétion, pour offrir aux occupants un confort presque royal. D'ailleurs, il est difficile de savoir à quel moment se fait un changement de vitesse, sauf si on garde un oeil au tachymètre.

Là où la Verona déçoit un peu, c'est au chapitre des reprises. Malgré le fait que la transmission fasse un travail qui accentue le confort, un peu plus de vivacité n'aurait pas été de trop. Lorsqu'on doit utiliser ce qu'on appelle communément le " kickdown ", la transmission prend un temps fou à rétrograder, ce qui peut parfois rendre un dépassement laborieux.

Mis à part cette petite lacune, le groupe motopropulseur qui équipe cette Suzuki conviendra amplement à celui qui recherche une berline offrant du confort et un brin de luxe. Aussi, il est intéressant de constater que le moteur, d'une cylindrée de 2.5 litres, ne consomme en moyenne que 10 litres au 100 kilomètres, un avantage non négligeable lorsqu'on connaît des hausses de prix du pétrole, comme à l'heure actuelle. En fait, la moyenne de consommation pendant mon essai s'est chiffrée à 10.8 litres, mais une conduite parfois plus pointue mêlée aux conditions hivernales n'ont pas aidé.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada