En outre, les roues de 16 pouces en alliage d’aluminium des versions JX et JLX adoptent un nouveau design. Enfin, au Canada, le fabricant n’offre pas de système de guidage comme il le fait pour les SX4 vendues aux États-Unis.
Sous le capot, on retrouve toujours un 4-cylindres multisoupapes de 2,0 litres. Cependant, la version 2010 gagne quelques chevaux. Sa puissance passe de 143 à 148 chevaux pour les SX4 à boîte automatique, et 150, pour les versions à boîte manuelle (qui a désormais 6 rapports plutôt que cinq). Le couple augmente également de 136 à 140 livres-pied pour le même régime maximal de 3500 tours.
Née pour la famille
Les améliorations apportées au groupe motopropulseur ne lui permettent pas pour autant de causer des palpitations. Devrait-on s’y attendre compte tenu de la vocation éminemment familiale qu’a la SX4?
Je me contenterais du fait qu’elle accélère de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes (9,4 selon nos mesures). L’ennui, c’est que ce moteur est plutôt gourmand. Au terme des essais réalisés avec cette SX4 JLX à quatre roues motrices et boîte automatique (de série pour la JLX), nous avons relevé une consommation moyenne de 11 litres aux 100 kilomètres. C’est 1 litre de moins qu’avec une SX4 JLX 4RM à boîte automatique essayée en 2008. Par contre, on obtient la même cote avec un Subaru Forester 2010 à boîte automatique, un véhicule plus gros, plus lourd et muni d’un moteur de plus forte cylindrée!
En outre, le petit réservoir à carburant de la SX4 4RM, qui ne contient que 45 litres au lieu de 50, comme les SX4 2RM, limite l’autonomie et impose des arrêts plus fréquents à la pompe.
La nouvelle boîte automatique, en revanche, a fait bonne figure dans cet essai. Elle contribue au confort de roulement par sa grande douceur de fonctionnement. De plus, puisqu’elle a un mode automatique activé par des palettes montées derrière le volant, elle permet d’exploiter plus pleinement la puissance du moteur. En effet, afin de limiter la consommation de carburant, cette boîte automatique maintient généralement le régime du moteur très bas. Sur l’autoroute, à vitesse de croisière, il se maintient autour de 2000 tours. À ce régime, le moteur manque de souffle et les reprises sont peu convaincantes.
C’est ici que le mode manuel trouve toute son utilité. D’un coup de palette, on rétrograde d’un ou deux rapports, sans trop de heurt, et, du coup, on hausse le régime du moteur. Alors, la petite horde de chevaux devient plus vigoureuse et rend les manœuvres de dépassement ou d’évitement plus acceptables.
 |
| Le moteur de la SX4 2010 a gagné quelques chevaux de plus, mais pas assez pour en faire un pur-sang! (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Sous le capot, on retrouve toujours un 4-cylindres multisoupapes de 2,0 litres. Cependant, la version 2010 gagne quelques chevaux. Sa puissance passe de 143 à 148 chevaux pour les SX4 à boîte automatique, et 150, pour les versions à boîte manuelle (qui a désormais 6 rapports plutôt que cinq). Le couple augmente également de 136 à 140 livres-pied pour le même régime maximal de 3500 tours.
Née pour la famille
Les améliorations apportées au groupe motopropulseur ne lui permettent pas pour autant de causer des palpitations. Devrait-on s’y attendre compte tenu de la vocation éminemment familiale qu’a la SX4?
Je me contenterais du fait qu’elle accélère de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes (9,4 selon nos mesures). L’ennui, c’est que ce moteur est plutôt gourmand. Au terme des essais réalisés avec cette SX4 JLX à quatre roues motrices et boîte automatique (de série pour la JLX), nous avons relevé une consommation moyenne de 11 litres aux 100 kilomètres. C’est 1 litre de moins qu’avec une SX4 JLX 4RM à boîte automatique essayée en 2008. Par contre, on obtient la même cote avec un Subaru Forester 2010 à boîte automatique, un véhicule plus gros, plus lourd et muni d’un moteur de plus forte cylindrée!
En outre, le petit réservoir à carburant de la SX4 4RM, qui ne contient que 45 litres au lieu de 50, comme les SX4 2RM, limite l’autonomie et impose des arrêts plus fréquents à la pompe.
La nouvelle boîte automatique, en revanche, a fait bonne figure dans cet essai. Elle contribue au confort de roulement par sa grande douceur de fonctionnement. De plus, puisqu’elle a un mode automatique activé par des palettes montées derrière le volant, elle permet d’exploiter plus pleinement la puissance du moteur. En effet, afin de limiter la consommation de carburant, cette boîte automatique maintient généralement le régime du moteur très bas. Sur l’autoroute, à vitesse de croisière, il se maintient autour de 2000 tours. À ce régime, le moteur manque de souffle et les reprises sont peu convaincantes.
C’est ici que le mode manuel trouve toute son utilité. D’un coup de palette, on rétrograde d’un ou deux rapports, sans trop de heurt, et, du coup, on hausse le régime du moteur. Alors, la petite horde de chevaux devient plus vigoureuse et rend les manœuvres de dépassement ou d’évitement plus acceptables.
 |
| Le design de la carrosserie de la SX4 et de celle de sa jumelle italienne, la Fiat Sedici, a été réalisé par Ital Design. Le saviez-vous? (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |