Petit moteur, gros appétit
Avant de continuer, il importe de préciser quelque chose: le Suzuki Grand Vitara dispose, parmi les éléments qui le distinguent de la concurrence, d'un rouage intégral à prise constante. Cela étant dit, vous conviendrez alors qu'il est normal qu'il consomme un tantinet plus que la compétition. Le mot clé ici étant toutefois tantinet....
Car même doté d'un moteur 4 cylindres de 2,4 litres que Suzuki annonçait pourtant comme plus efficace que jamais, le Grand Vitara ne cesse de consommer plus que ses adversaires, et de façon sensible. Au total, en consommation combinée, je n'ai pu faire mieux que 11,5 litres au 100 kilomètres.
Dommage car autrement, le moteur 4 cylindres fait preuve de souplesse et docilité, voire de dynamisme selon les conditions. Il y a fort à parier que la boîte de vitesses, limitée à quatre rapports, joue un rôle important dans cette consommation rehaussée.
Une fois cette vérification mécanique complétée, le Grand Vitara se montre d'un étonnant plaisir de conduite. Les suspensions, bien que rigides comme il se doit sur une camionnette, absorbent avec aisance les principaux obstacles de la route. Et le châssis, lui aussi d'une rigidité exemplaire, permet au véhicule un comportement digne de mention.
Ajoutons à cela une direction agréable et précise, qui ne demande aucune correction, et vous aurez un véhicule polyvalent, efficace, et mal connu.
Bien entendu, loin de moi l'idée de dire que le Grand Vitara est parfait. Ses freins parfois douteux, et le bruit abondant dans l'habitacle ne reflètent que quelques-uns des défauts que l'on y retrouve. Mais il faut bien avouer que ces défauts sont beaucoup moins nombreux que la réputation du véhicule ne le laisse supposer, et que le Grand Vitara, sans en avoir toutes les qualités, peut aisément lutter avec n'importe quel opposant dans son créneau.
Avant de continuer, il importe de préciser quelque chose: le Suzuki Grand Vitara dispose, parmi les éléments qui le distinguent de la concurrence, d'un rouage intégral à prise constante. Cela étant dit, vous conviendrez alors qu'il est normal qu'il consomme un tantinet plus que la compétition. Le mot clé ici étant toutefois tantinet....
Car même doté d'un moteur 4 cylindres de 2,4 litres que Suzuki annonçait pourtant comme plus efficace que jamais, le Grand Vitara ne cesse de consommer plus que ses adversaires, et de façon sensible. Au total, en consommation combinée, je n'ai pu faire mieux que 11,5 litres au 100 kilomètres.
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| Car même doté d'un moteur 4 cylindres de 2,4 litres que Suzuki annonçait pourtant comme plus efficace que jamais, le Grand Vitara ne cesse de consommer plus que ses adversaires. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Dommage car autrement, le moteur 4 cylindres fait preuve de souplesse et docilité, voire de dynamisme selon les conditions. Il y a fort à parier que la boîte de vitesses, limitée à quatre rapports, joue un rôle important dans cette consommation rehaussée.
Une fois cette vérification mécanique complétée, le Grand Vitara se montre d'un étonnant plaisir de conduite. Les suspensions, bien que rigides comme il se doit sur une camionnette, absorbent avec aisance les principaux obstacles de la route. Et le châssis, lui aussi d'une rigidité exemplaire, permet au véhicule un comportement digne de mention.
Ajoutons à cela une direction agréable et précise, qui ne demande aucune correction, et vous aurez un véhicule polyvalent, efficace, et mal connu.
Bien entendu, loin de moi l'idée de dire que le Grand Vitara est parfait. Ses freins parfois douteux, et le bruit abondant dans l'habitacle ne reflètent que quelques-uns des défauts que l'on y retrouve. Mais il faut bien avouer que ces défauts sont beaucoup moins nombreux que la réputation du véhicule ne le laisse supposer, et que le Grand Vitara, sans en avoir toutes les qualités, peut aisément lutter avec n'importe quel opposant dans son créneau.
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