Chevrolet Monte Carlo
Ce qui n'était il y a quelques années que la version " coupé" d'une berline connue sous le nom de Chevrolet Lumina tarde à se faire oublier. Faisant honte à un nom qui pourtant aurait pu faire revivre une certaine gloire pour la marque américaine, le coupé plein format Monte Carlo a au moins mérité un remodelage, au tournant du siècle, qui lui a fait un peu de bien.
On ne peut pas dire, quand même, que les gens de Général Motors se sont cassé la tête lorsque est venu le temps de penser à une motorisation énergique pour traîner ce gros coupé, surtout si l'on ajoute le poids de l'acheteur américain moyen. Les deux V6 de 200 et 180 chevaux respectivement dépendent toutefois d'une solide transmission automatique à quatre rapports. Heureusement, la Monte Carlo offre des éléments qui font la renommée de Chevrolet, outre la transmission : la chaîne stéréo et l'espace très généreux. Pour le reste, le coupé ne rivalise pas d'audace avec, oh, disons, une Acura CL, mais il est assurément moins coûteux.
Chrysler Sebring
Vous ne reconnaîtrez peut-être pas du premier coup d'oeil la Sebring 2003. Cela s'explique par une nouvelle calandre plus près de la ligne de la Chrysler Concorde et qui n'est pas sans nous rappeler un gros poisson à l'air fâché. Hormis cela, un prix fort avantageux pour une berline intermédiaire qui, somme toute, offre un alléchant équipement de série, pourrait aussi vous attirer. À moins que ce ne soit la ravissante porte-parole de Chrysler?
Cela dit, vous devrez disposer d'un peu de temps libre d'ici deux ou trois ans, la fiabilité de certaines pièces marquées du sceau Chrysler restant à prouver, la transmission, entre autres. Mais qui est parfait, me demanderez-vous? Eh bien! Là, j'ai été en enfer et damnation et toutes ces choses. Pour m'esquiver, permettez que je saute au volant d'une Sebring décapotable équipée du V6 de 200 chevaux qui, sans vous effrayer, me permettra de me sauver en douce, en tout confort, en silence et, par-dessus le marché, avec élégance. Notez que j'aurais également pu opter pour le quatre-cylindres de 150 chevaux, mais là, c'eût été du masochisme pour l'ouïe...