Un très bon compromis
Peu d'endroits sur la planète sont aussi excitants pour tester des véhicules que les routes montagneuses et les chemins côtiers d'Espagne. La nouvelle Classe C de Mercedes n'aurait pu demander une meilleure scène pour faire valoir tout son talent. Les autoroutes qui entourent Benidorm, Alicante et Valence sont idéales pour mettre à l'épreuve le Contrôle d'agilité et les amortisseurs auto-adaptatifs de la voiture. Par ces dispositifs, le constructeur a voulu offrir la configuration qui permettrait de trouver le meilleur compromis en tout temps (équilibre est sans doute un terme plus judicieux que compromis). Même si la technologie n'est pas nouvelle, elle impressionne toujours par son action instantanée et fluide.
Le Groupe Agilité Sport (optionnel) met un peu plus de piquant lorsque le bouton «Sport» est appuyé. La suspension se raffermit aussitôt, la commande des gaz devient plus sensible et les changements de rapports sont plus rapides. La C280 Avantgarde que j'ai pilotée procurait un vif feedback, un meilleur pouvoir de virage et une plus grande assurance à haute vitesse que la C350 dépourvue de ce groupe optionnel. Les pneus dépendent par ailleurs de la version. La C280 Avantgarde avec Groupe Agilité Sport est chaussée de pneus agressifs Pirelli P-Zero qui rehaussent l'expérience de conduite dans son ensemble. L'Élégance roule quant à elle sur des pneus Continental ContiSportContact qui ne manquent certes pas d'adhérence.
Bien que le V6 de 3,0 litres affiche un déficit de 40 chevaux, il propulse la Classe C ici et là sans effort, jusqu'à ce que la pédale d'accélérateur soit écrasée au plancher. Pour sa part, le moteur de 3,5 litres se réveille plus tôt et s'active plus longtemps et plus ardemment. Il est surtout avantagé lorsqu'on grimpe des côtes, comme celles près de la ville de Alcoy. Pour ces deux V6, la boîte à sept rapports est un parfait compagnon; elle embraye vivement et avec conviction. En outre, la direction et les freins sont toujours à la hauteur.
Une bonne main
Mercedes joue très bien ses cartes. Cette Classe C profondément révisée aura un prix assez identique à celui de 2007. La promesse d'une voiture à la fois plus sportive/puissante et plus économique semble faire saliver les consommateurs, puisque 55 000 commandes ont déjà été placées.
La grande question, c'est de savoir si la nouvelle C pourra se montrer supérieure à ses ennemies jurées, la A4 et la Série 3. Pour faire une réponse courte : non. Même si elle est plus agile et plus interactive que le modèle précédent, elle manque encore de dynamisme. En guise de comparaison, la C a plus tendance à dorloter ses occupants et la 3, à les exciter. En ce qui me concerne, c'est exactement ce que j'attends d'une Mercedes.
Peu d'endroits sur la planète sont aussi excitants pour tester des véhicules que les routes montagneuses et les chemins côtiers d'Espagne. La nouvelle Classe C de Mercedes n'aurait pu demander une meilleure scène pour faire valoir tout son talent. Les autoroutes qui entourent Benidorm, Alicante et Valence sont idéales pour mettre à l'épreuve le Contrôle d'agilité et les amortisseurs auto-adaptatifs de la voiture. Par ces dispositifs, le constructeur a voulu offrir la configuration qui permettrait de trouver le meilleur compromis en tout temps (équilibre est sans doute un terme plus judicieux que compromis). Même si la technologie n'est pas nouvelle, elle impressionne toujours par son action instantanée et fluide.
 |
| La nouvelle Classe C fait preuve de bonnes manières sur la route. |
Le Groupe Agilité Sport (optionnel) met un peu plus de piquant lorsque le bouton «Sport» est appuyé. La suspension se raffermit aussitôt, la commande des gaz devient plus sensible et les changements de rapports sont plus rapides. La C280 Avantgarde que j'ai pilotée procurait un vif feedback, un meilleur pouvoir de virage et une plus grande assurance à haute vitesse que la C350 dépourvue de ce groupe optionnel. Les pneus dépendent par ailleurs de la version. La C280 Avantgarde avec Groupe Agilité Sport est chaussée de pneus agressifs Pirelli P-Zero qui rehaussent l'expérience de conduite dans son ensemble. L'Élégance roule quant à elle sur des pneus Continental ContiSportContact qui ne manquent certes pas d'adhérence.
Bien que le V6 de 3,0 litres affiche un déficit de 40 chevaux, il propulse la Classe C ici et là sans effort, jusqu'à ce que la pédale d'accélérateur soit écrasée au plancher. Pour sa part, le moteur de 3,5 litres se réveille plus tôt et s'active plus longtemps et plus ardemment. Il est surtout avantagé lorsqu'on grimpe des côtes, comme celles près de la ville de Alcoy. Pour ces deux V6, la boîte à sept rapports est un parfait compagnon; elle embraye vivement et avec conviction. En outre, la direction et les freins sont toujours à la hauteur.
Une bonne main
Mercedes joue très bien ses cartes. Cette Classe C profondément révisée aura un prix assez identique à celui de 2007. La promesse d'une voiture à la fois plus sportive/puissante et plus économique semble faire saliver les consommateurs, puisque 55 000 commandes ont déjà été placées.
La grande question, c'est de savoir si la nouvelle C pourra se montrer supérieure à ses ennemies jurées, la A4 et la Série 3. Pour faire une réponse courte : non. Même si elle est plus agile et plus interactive que le modèle précédent, elle manque encore de dynamisme. En guise de comparaison, la C a plus tendance à dorloter ses occupants et la 3, à les exciter. En ce qui me concerne, c'est exactement ce que j'attends d'une Mercedes.
 |
| La fourchette de prix pour 2008 demeurera assez semblable à celle de 2007. |
Gallerie de l'article