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Porsche Cayman S 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
La qualité de la boîte se démarque. Les sept rapports s'enfilent sans le moindre effort, peu importe le mode choisi. Étant à engrenages parallèles, il n'y a aucun délai d'intervention. Les rapports se présélectionnent d'eux-mêmes, toujours au maximum de leur efficacité.

En plus des 25 chevaux additionnels, portant le compte à 320, la grande nouveauté de l'année provient de la transmission.

Poursuivre sa mission
La quête porschiste de faire de la Cayman une meilleure voiture sport se poursuit avec l'amélioration de la distribution des masses. Ça peut paraître anodin, mais avec une telle voiture, les moindres modifications sont perceptibles en conduite, là où l'idéal se palpe.

Le comportement général demeure l'un des meilleurs de l'industrie. Le plaisir de conduire de la Cayman m'a fait faire plus d'un détour, juste pour apprécier encore un peu plus longtemps la tenue de route. Le dosage de la suspension frise la perfection, une bonne fermeté et un appui constant en virage donnent une très grande stabilité à la voiture.

Mes constats sur circuit
Quand on se fait mettre entre les mains une Porsche, l'envie d'aller faire quelques tours sur circuit devient presque intenable. Mes années en compétition ont finalement pris le dessus et je me suis laissé à la tentation du circuit Mécaglisse dans les Laurentides.

Tout en épingles et en courtes lignes droites, c'est le terrain de jeu idéal pour la Cayman... Premier constat, les sièges sportifs nous tiennent bien en place. La bassesse de l'assise et la position de conduite maximise l'excitation de prendre le circuit.

Deuxième constat, les accélérations sont fulgurantes: en mode Sport +, la question du 0-100 s'égrène en 4,9 secondes. On réalise du même coup la souplesse du moteur et sa progressivité. La répartition du couple donne une bonne réponse à bas régime. La direction maintient sa réputation de grande précision.

Troisième constat, le freinage est tout aussi foudroyant. Simplement infatigables après des heures de circuit, les freins ne bronchent pas. Ils conservent leur agressivité peu importe la situation.

Dernier constat, la visibilité arrière se limite à l'étroitesse de la lunette.

Simplement infatigables après des heures de circuit, les freins ne bronchent pas.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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