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Porsche Cayman S 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Nul besoin de talon-pointe ou de savants calculs pour effectuer les changements avec précision, la machine réagit au quart de tour, et intervient juste au moment où vous le demandez, sans délai.

Le constructeur allemand livre une qualité de finition sans reproche et des matériaux fins et raffinés.

Motorisation essoufflante
Bien entendu, on conduit une Porsche aussi pour le dynamisme de la motorisation. Je sais pertinemment qu’on ne peut l’utiliser à sa pleine capacité, et que ce n’est réellement pas souhaitable, du moins sur la route, mais cela donne toujours de l’agrément d’avoir sous le pied une cavalerie de 320 chevaux (une hausse de 25 chevaux sur l’an dernier) piaffant d’impatience.

De ce point de vue, évidemment, la Cayman S offre un avantage. Elle réussit le 0-100 en moins de 5 secondes, et manifeste vivement (mais pas assez bruyamment à mon goût) son enthousiasme dès que vous appuyez à fond sur l’accélérateur.

Mais c’est là que le bât blesse. Qui en effet, a envie d’écraser littéralement la pédale à chaque démarrage, à moins bien sûr, de ne vivre que pour la course? La Porsche Cayman S réagit presque comme un turbo; elle répond lentement au départ après un arrêt complet, et fait entendre une légère vibration avant de finalement trouver son rythme de croisière et de s’élancer. Tout cela évidemment, si vous hésitez un peu avant le départ.

Une fois en route cependant, finies les hésitations et les demi-mesures : l’accélération est franche, les reprises foudroyantes, la direction précise et le freinage (grâce aux freins surdimensionnés) appuyé à souhait.

La vie à bord
Évidemment, la vie à bord d’une Porsche, quelle qu’en soit la version, est relativement agréable. Le constructeur allemand livre une qualité de finition sans reproche, des matériaux fins et raffinés, ainsi qu’une attention particulière apportée aux détails.

Je ne suis toutefois pas remis de l’absence d’un système Bluetooth de série, et de la difficulté pour mes gros doigts maladroits de manipuler les boutons de commande de la console centrale. Mais une fois ce léger handicap surmonté, on apprécie le confort des sièges, leur effet enveloppant peu importe les circonstances, et le silence général de roulement de la bête.

Je ne suis toutefois pas remis de l’absence d’un système Bluetooth de série.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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