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Porsche Boxter S 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
La Boxster S montre le petit côté allègre de la sérieuse Porsche
La transmission est bruyante et mesurée : chaque nuance de pression sur l’accélérateur est accompagnée d’une adaptation du chant du moteur. Il semble que Porsche ne s’est pas préoccupé autant de créer un moteur silencieux que de lui donner une voix sensible et glorieuse.

Et pour intensifier la théâtralité de cette bête, on a même installé un bouton « Sport Plus ». Ce bouton met les systèmes de la Boxster S sur le qui-vive, mobilisant le rapport le plus bas disponible, serrant les amortisseurs et sensibilisant l’accélérateur au maximum. Enfoncez-le pour une poussée d’adrénaline instantanée ou simplement lorsque vous vous sentez malin. Il pré-imprime même une contravention d’excès de vitesse à remettre au patrouilleur le plus près. Je plaisante!

La tenue de route est mordante, hautement sensible et très, très stable. Poussez la Boxster S vers ses limites en coin – et elles sont grandes – et la voiture se tortille un peu sans sembler intimidante ou imprévisible. C’est comme conduire une aire de contact géante.

Le mieux dans tout ça? Malgré toutes les performances à notre disposition, on atteint facilement une consommation sur l’autoroute d’environ 8 litres aux 100 km si on est sage.

Déliée, désinvolte, mais pas super discrète
La dernière mouture de la Boxster présente un profil plus détaillé et cohésif, sa capacité d’attirer les regards démultipliée afin de correspondre aux performances.

Le moteur étant au centre, la Boxster cache un coffre avant et arrière.

Des étriers rouges scintillent derrière des jantes de 19 pouces optionnelles, les phares sont cernés de chrome et les prises d’air latérales sont de la couleur de l’aluminium. Des lumières à DEL ornent les carénages avant et arrière, et certains y verront aussi un soupçon de la feue super-voiture Carrera GT dans les projecteurs de phare.

Si vous n’aimez pas attirer l’attention, évitez la robe « Jaune Vitesse ». Elle rayonne à un kilomètre à la ronde, attire les voisins curieux et provoque des exclamations à peine déchiffrables des jeunes.

Un habitacle de roadster bien rangé
Beaucoup de décapotables à deux places offrent à peine assez de rangement pour accueillir le contenu d’une poche de pantalon, mais la Boxster S propose de nombreux compartiments et un espace de rangement à portée de la main relativement généreux. Même que, le moteur étant au centre, la Boxster cache un coffre avant et arrière.

Les passagers ont unanimement aimé les sièges souples, confortables et d’un bon soutien, et l’habitacle s’est avéré ajusté sans qu’on y soit tassé. Un de mes amis à mobilité réduite a même insisté pour que je rapporte aux lecteurs qu’on en monte et descend facilement pour une petite décapotable.

Parmi les reproches, citons une chaîne audio moins que spectaculaire, et le gros montant que Porsche exige pour de nombreuses commodités typiquement offertes de série sur des modèles moins chers.

91 000 $
Avec l’ajout de plus de 20 000 $ en options importantes (dont la boîte PDK de 4 660 $, les phares à régulation automatique de 2 130 $ et la suspension à régulation active de 2 720 $), son prix de vente est grimpé à un peu plus de 91 000 $.

Voilà le prix d’entrée pour une Porsche de base bien équipée. Il n’est pas étonnant que conduire une Porsche reste un simple rêve pour la grande majorité. Bien sûr, la Boxster S offre des performances uniques à ceux qui peuvent se la permettre.

Raison de plus pour ne pas lâcher l’école!


photo:Justin Pritchard
Porsche Boxster S 2009
porsche boxster 2009
Porsche Boxster S 2009
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Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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