La beauté de cette Porsche 2009, c'est toutefois la transmission séquentielle PDK qui l'équipe. Toute nouvelle, elle est en fait une application des transmissions à double embrayage que l'on retrouve désormais dans plusieurs véhicules allemands.
Petit défaut cependant, les palettes au volant sont en fait de gros boutons situés sur la branche du volant, sous le pouce. Pour augmenter les rapports, il faut appuyer sur les boutons; pour les abaisser, il faut appuyer à l'arrière.
Ajoutons que deux modes, le Sport et le Sport Plus, s'ajoutent à la transmission; activés, ils rendent les suspensions un peu plus rigides, modifient l'admission d'air et redessinent les calculs mathématiques de la transmission pour la rendre encore plus efficace. On réserve toutefois cet usage à des conditions sportives extrêmes, puisqu'elles rendent le confort aussi extrême.
Habitacle de pilote
Parce que l'on parle d'une Porsche, il faut être conscient qu'il s'agit d'un véhicule tourné résolument vers la conduite. L'habitacle profite donc d'un siège très confortable (même pour les gens un peu enveloppés comme moi) et de suffisamment d'espace pour le conducteur et son passager.
Les passagers arrière eux devront toutefois faire leur deuil de leurs jambes s'ils veulent s'asseoir convenablement. Mon propre fils, âgé de dix ans à peine, m'a forcé à ramener mon siège vers l'avant lorsqu'il s'assoyait derrière moi. Bref, deux sièges utilitaires à peine pour de courtes randonnées. Mais qui a vraiment envie d'avoir des témoins lorsqu'il roule en Porsche?
L'ergonomie (lire ici la disposition des dizaines de boutons du tableau de bord) est absolument exécrable; il faut constamment avoir les yeux rivés sur la planche de bord si on veut les contrôler. Quant à l'espace de chargement, lilliputien sous le capot avant, il ne sert évidemment qu'à transporter quelques petits sacs tout au plus.
Bref, ni espace, ni facilité d'utilisation et ni confort ne caractérisent vraiment la Porsche Carrera 4S. Et alors, aurais-je envie de vous répondre lorsque sourire aux lèvres, c'est moi qui tient le volant?
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
Petit défaut cependant, les palettes au volant sont en fait de gros boutons situés sur la branche du volant, sous le pouce. Pour augmenter les rapports, il faut appuyer sur les boutons; pour les abaisser, il faut appuyer à l'arrière.
Ajoutons que deux modes, le Sport et le Sport Plus, s'ajoutent à la transmission; activés, ils rendent les suspensions un peu plus rigides, modifient l'admission d'air et redessinent les calculs mathématiques de la transmission pour la rendre encore plus efficace. On réserve toutefois cet usage à des conditions sportives extrêmes, puisqu'elles rendent le confort aussi extrême.
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| Pour augmenter les rapports, il faut appuyer sur les boutons; pour les abaisser, il faut appuyer à l'arrière. |
Habitacle de pilote
Parce que l'on parle d'une Porsche, il faut être conscient qu'il s'agit d'un véhicule tourné résolument vers la conduite. L'habitacle profite donc d'un siège très confortable (même pour les gens un peu enveloppés comme moi) et de suffisamment d'espace pour le conducteur et son passager.
Les passagers arrière eux devront toutefois faire leur deuil de leurs jambes s'ils veulent s'asseoir convenablement. Mon propre fils, âgé de dix ans à peine, m'a forcé à ramener mon siège vers l'avant lorsqu'il s'assoyait derrière moi. Bref, deux sièges utilitaires à peine pour de courtes randonnées. Mais qui a vraiment envie d'avoir des témoins lorsqu'il roule en Porsche?
L'ergonomie (lire ici la disposition des dizaines de boutons du tableau de bord) est absolument exécrable; il faut constamment avoir les yeux rivés sur la planche de bord si on veut les contrôler. Quant à l'espace de chargement, lilliputien sous le capot avant, il ne sert évidemment qu'à transporter quelques petits sacs tout au plus.
Bref, ni espace, ni facilité d'utilisation et ni confort ne caractérisent vraiment la Porsche Carrera 4S. Et alors, aurais-je envie de vous répondre lorsque sourire aux lèvres, c'est moi qui tient le volant?
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
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