Le saint des saints
Le moteur d'une 911 est encore plus doux à entendre que des chants grégoriens, juste assez de notes parfaites pour composer une symphonie avec un jeu d'accélérateur. Le moteur est tout nouveau et plus compact, toujours un 6-cylindres à plat développant un respectable 345 chevaux et produisant un couple des plus abondant à 288 livres-pieds à 4 400 tours par minute.
Malheureusement, étant en plein hiver, j'ai jugé bon d'éviter de tester les aptitudes d'accélération de la voiture. Cependant, je n'ai pas eu besoin de sermon pour me rendre compte que la puissance est là, et que le tarmac se consomme rapidement. Porsche estime le 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. D'autant plus qu'à la moindre sollicitation enthousiaste le train arrière se met à danser comme Woopie Golberg dans Rock'n Nonne. La raison est bien simple : le moteur est en porte-à-faux sur l'essieu et augmente le poids arrière malgré une répartition des masses presque parfaite. Toujours dans un contexte du temps des fêtes, l'indicateur lumineux de l'antipatinage m'a offert une prestation son et lumière rivalisant avec les arbres de Noël. L'avantage de ne pas avoir pu exploiter pleinement le potentiel de la 911, c'est d'obtenir une consommation de carburant raisonnable considérant la puissance disponible, soit un maigre 11,6 litres aux 100 kilomètres.
La grande nouveauté pour 2009 est la boîte de vitesses PDK pour Porsche Doppelkupplung. Une pure merveille d'ingénierie allemande; de quoi rendre Josef Ratzinger encore plus fier de ses origines. La boîte automatique à double embrayage comporte sept rapports qui aseptisent un peu la voiture. Elle demeure cependant excessivement compétente.
Le gros problème qui demande un apprentissage prolongé avec la voiture avant de s'y habituer, ce sont les leviers de sélection de la boîte de vitesses au volant. Bien que le système suive le mouvement du volant, l'utilisation n'est pas intuitive. Pour passer aux rapports supérieurs on enfonce la commande au devant et pour rétrograder, on enfonce la commande derrière la même branche du volant. Même pour un pilote habitué aux commandes au volant, celles-là ne sont pas évidentes.
La 911 est une voiture qui, malgré de nombreux attributs, est difficile à exploiter à la limite tout en restant confortable. Heureusement que de nombreux systèmes d'assistance sont offertes car la voiture, si elle est trop poussée, a une tendance à décrocher.
Le moteur d'une 911 est encore plus doux à entendre que des chants grégoriens, juste assez de notes parfaites pour composer une symphonie avec un jeu d'accélérateur. Le moteur est tout nouveau et plus compact, toujours un 6-cylindres à plat développant un respectable 345 chevaux et produisant un couple des plus abondant à 288 livres-pieds à 4 400 tours par minute.
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| Le moteur est tout nouveau et plus compact, toujours un 6-cylindres à plat développant un respectable 345 chevaux. |
Malheureusement, étant en plein hiver, j'ai jugé bon d'éviter de tester les aptitudes d'accélération de la voiture. Cependant, je n'ai pas eu besoin de sermon pour me rendre compte que la puissance est là, et que le tarmac se consomme rapidement. Porsche estime le 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. D'autant plus qu'à la moindre sollicitation enthousiaste le train arrière se met à danser comme Woopie Golberg dans Rock'n Nonne. La raison est bien simple : le moteur est en porte-à-faux sur l'essieu et augmente le poids arrière malgré une répartition des masses presque parfaite. Toujours dans un contexte du temps des fêtes, l'indicateur lumineux de l'antipatinage m'a offert une prestation son et lumière rivalisant avec les arbres de Noël. L'avantage de ne pas avoir pu exploiter pleinement le potentiel de la 911, c'est d'obtenir une consommation de carburant raisonnable considérant la puissance disponible, soit un maigre 11,6 litres aux 100 kilomètres.
La grande nouveauté pour 2009 est la boîte de vitesses PDK pour Porsche Doppelkupplung. Une pure merveille d'ingénierie allemande; de quoi rendre Josef Ratzinger encore plus fier de ses origines. La boîte automatique à double embrayage comporte sept rapports qui aseptisent un peu la voiture. Elle demeure cependant excessivement compétente.
Le gros problème qui demande un apprentissage prolongé avec la voiture avant de s'y habituer, ce sont les leviers de sélection de la boîte de vitesses au volant. Bien que le système suive le mouvement du volant, l'utilisation n'est pas intuitive. Pour passer aux rapports supérieurs on enfonce la commande au devant et pour rétrograder, on enfonce la commande derrière la même branche du volant. Même pour un pilote habitué aux commandes au volant, celles-là ne sont pas évidentes.
La 911 est une voiture qui, malgré de nombreux attributs, est difficile à exploiter à la limite tout en restant confortable. Heureusement que de nombreux systèmes d'assistance sont offertes car la voiture, si elle est trop poussée, a une tendance à décrocher.
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| La grande nouveauté pour 2009 est la boîte de vitesses PDK pour Porsche Doppelkupplung. |