J'hésite à dire que des passagers peuvent vraiment utiliser l'espace assigné à cette fonction à l'arrière. Des jeunes de 6 à 7 ans s'y glisseront, mais pas pour très longtemps.
Le passager avant jouit du même confort que le conducteur avec un siège bien moulé offrant un bon maintien latéral et un bon soutien lombaire. Le système de ventilation, très efficace et assez silencieux, garde l'habitacle bien aéré et confortable. Le dessin du toit ouvrant limite les retours de vent.
La chaîne audio de la Carrera satisfera le mélomane lors de virées sur des boulevards : je lui reproche seulement la petitesse de la commande de syntonisation à l'aveuglette qu'on utilise quand on change de zone.
Puissance des plus appropriées
Le 6-cylindres à plat de 3,6 litres répond bien aux attentes. Accouplé à une excellente boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, il livre des accélérations constantes et sûres : sans chercher à faire des départs canon, j'ai obtenu une moyenne de 6,1 secondes pour atteindre les 100 km/h. L'étagement de la boîte se révèle excellent.
Ce que j'ai particulièrement apprécié, ce sont les dépassements : 4,5 secondes pour passer de 80 à 120 km/h en utilisant le troisième rapport. On abaisse ce temps de près d'une seconde un utilisant les deuxième et troisième rapports (3,6). Pour dépasser un tracteur en pleine lancée (!) sur une route de campagne, c'est idéal et sûr.
Conduire ou piloter
La 911 Carrera se conduit aisément en circulation urbaine. Avec la chute du coffre, garer la voiture en reculant demande de l'attention. Le couple du moteur permet de maintenir une vitesse constante en pleine circulation sans devoir monter ou descendre les rapports.
Sur les autoroutes, cette Porsche ronfle de contentement et de tranquillité : elle aimerait bien rouler au-delà des 120 km/h « tolérés », mais il ne faut pas tenter le loup.
Mais viennent les routes secondaires, là où l'on profite de la Carrera, où l'on peut enfin la piloter. Bien que la direction soit un peu trop légère à mon goût, cette 911 s'aligne facilement dans les virages. Le freinage hors pair vous permet de ralentir rapidement, d'aborder une courbe solidement et d'en sortir rapidement car les pneus arrière collent au bitume à l'accélération.
Plaisir et beauté
C'est par ses mots que je résume cet essai. Nul besoin d'en dire plus.
photo:Luc Gagné
Le passager avant jouit du même confort que le conducteur avec un siège bien moulé offrant un bon maintien latéral et un bon soutien lombaire. Le système de ventilation, très efficace et assez silencieux, garde l'habitacle bien aéré et confortable. Le dessin du toit ouvrant limite les retours de vent.
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| Une fois assis, tout tombe dans la main : volant, pommeau de levier de vitesses et commandes. |
La chaîne audio de la Carrera satisfera le mélomane lors de virées sur des boulevards : je lui reproche seulement la petitesse de la commande de syntonisation à l'aveuglette qu'on utilise quand on change de zone.
Puissance des plus appropriées
Le 6-cylindres à plat de 3,6 litres répond bien aux attentes. Accouplé à une excellente boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, il livre des accélérations constantes et sûres : sans chercher à faire des départs canon, j'ai obtenu une moyenne de 6,1 secondes pour atteindre les 100 km/h. L'étagement de la boîte se révèle excellent.
Ce que j'ai particulièrement apprécié, ce sont les dépassements : 4,5 secondes pour passer de 80 à 120 km/h en utilisant le troisième rapport. On abaisse ce temps de près d'une seconde un utilisant les deuxième et troisième rapports (3,6). Pour dépasser un tracteur en pleine lancée (!) sur une route de campagne, c'est idéal et sûr.
Conduire ou piloter
La 911 Carrera se conduit aisément en circulation urbaine. Avec la chute du coffre, garer la voiture en reculant demande de l'attention. Le couple du moteur permet de maintenir une vitesse constante en pleine circulation sans devoir monter ou descendre les rapports.
Sur les autoroutes, cette Porsche ronfle de contentement et de tranquillité : elle aimerait bien rouler au-delà des 120 km/h « tolérés », mais il ne faut pas tenter le loup.
Mais viennent les routes secondaires, là où l'on profite de la Carrera, où l'on peut enfin la piloter. Bien que la direction soit un peu trop légère à mon goût, cette 911 s'aligne facilement dans les virages. Le freinage hors pair vous permet de ralentir rapidement, d'aborder une courbe solidement et d'en sortir rapidement car les pneus arrière collent au bitume à l'accélération.
Plaisir et beauté
C'est par ses mots que je résume cet essai. Nul besoin d'en dire plus.
photo:Luc Gagné
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