Intérieur un brin « serré »
L'intérieur de la Vibe offre un coup d'oeil agréable. Le design du tableau de bord adopte un style moderne qui ne sombre pas dans le même délire stylistique que la carrosserie.
Il y a beaucoup de vide-poche, et la boîte à gants à double section est très pratique. Les cadrans à rétroéclairage sont faciles à consulter et restent lisibles, quelles que soient les conditions de l'éclairage. Par contre, la visibilité arrière est très limitée en raison de la petitesse de la lunette, de la ligne de caisse en delta et de la forme massive des montants arrière du toit.
Un volant inclinable et télescopique est livré de série. C'est tant mieux car les places avant manquent de dégagement pour les jambes, surtout pour une grande personne. L'ouverture étroite que dégage la portière ne facilite pas non plus l'embarquement. En fait, il est plus facile d'embarquer dans une Pontiac G3 Wave ! Derrière aussi, l'espace pour les jambes est compté.
Comportement décevant
Quand on aperçoit l'acronyme « AWD » sur la carrosserie d'une voiture, on s'attend à prendre le volant d'un véhicule qui va nous rendre invincible, même dans un terrible blizzard. Avec cette Vibe, ça n'a pas été le cas.
La transmission intégrale réactive donne parfois l'impression qu'on conduit une propulsion ! En outre, notre véhicule d'essai était équipé de l'ensemble d'options 1SF qui comprend, entre autres, des roues de 17 pouces. Ces larges roues avaient été chaussées de pneus Pirelli 240 Snowsport Winter à cote de vitesse V. Par temps froid, sur l'asphalte, ces pneus peu rainurés convenaient, certes. Mais dans la tempête, ils ne pouvaient empêcher cette intégrale de patiner parce que trop larges et insuffisamment rainurés.
Ce manque d'adhérence engendrait alors une intervention fréquente des systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité, qui reléguait la transmission intégrale à un rôle très secondaire. Une curieuse ironie.
Oublions ces jolies roues chromées qui n'ajoutent rien de plus qu'une touche « yo ! » à la voiture, et quand on habite dans une région nordique, optons plutôt pour les roues de 16 pouces d'origine. Chaussées de pneus d'hiver moins larges et ayant un profil plus agressif (qui seront moins chers aussi), alors cette Hot Wheels d'adulte offrira de meilleures prestations routières.
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
L'intérieur de la Vibe offre un coup d'oeil agréable. Le design du tableau de bord adopte un style moderne qui ne sombre pas dans le même délire stylistique que la carrosserie.
Il y a beaucoup de vide-poche, et la boîte à gants à double section est très pratique. Les cadrans à rétroéclairage sont faciles à consulter et restent lisibles, quelles que soient les conditions de l'éclairage. Par contre, la visibilité arrière est très limitée en raison de la petitesse de la lunette, de la ligne de caisse en delta et de la forme massive des montants arrière du toit.
Un volant inclinable et télescopique est livré de série. C'est tant mieux car les places avant manquent de dégagement pour les jambes, surtout pour une grande personne. L'ouverture étroite que dégage la portière ne facilite pas non plus l'embarquement. En fait, il est plus facile d'embarquer dans une Pontiac G3 Wave ! Derrière aussi, l'espace pour les jambes est compté.
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| Les places avant manquent de dégagement pour les jambes, surtout pour une grande personne. |
Comportement décevant
Quand on aperçoit l'acronyme « AWD » sur la carrosserie d'une voiture, on s'attend à prendre le volant d'un véhicule qui va nous rendre invincible, même dans un terrible blizzard. Avec cette Vibe, ça n'a pas été le cas.
La transmission intégrale réactive donne parfois l'impression qu'on conduit une propulsion ! En outre, notre véhicule d'essai était équipé de l'ensemble d'options 1SF qui comprend, entre autres, des roues de 17 pouces. Ces larges roues avaient été chaussées de pneus Pirelli 240 Snowsport Winter à cote de vitesse V. Par temps froid, sur l'asphalte, ces pneus peu rainurés convenaient, certes. Mais dans la tempête, ils ne pouvaient empêcher cette intégrale de patiner parce que trop larges et insuffisamment rainurés.
Ce manque d'adhérence engendrait alors une intervention fréquente des systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité, qui reléguait la transmission intégrale à un rôle très secondaire. Une curieuse ironie.
Oublions ces jolies roues chromées qui n'ajoutent rien de plus qu'une touche « yo ! » à la voiture, et quand on habite dans une région nordique, optons plutôt pour les roues de 16 pouces d'origine. Chaussées de pneus d'hiver moins larges et ayant un profil plus agressif (qui seront moins chers aussi), alors cette Hot Wheels d'adulte offrira de meilleures prestations routières.
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
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