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| Pontiac Grand Prix GXP 2005 (Photo: Michel Deslauriers, Auto123) |
Un moteur V8 est toujours agréable à entendre, et ce petit bloc n'est pas une exception à cet égard. Il n'a pas le rugissement féroce d'un Hemi, mais a son propre grognement profond qui plaît à nos sens auditifs. Le moteur dispose du système de cylindrée variable appelée Displacement on Demand, ce qui désactive une rangée de cylindres lors de conditions de conduite légères, telle qu'une croisière sur l'autoroute à 80 km/h. Je crois que l'idée est bonne, mais le fait qu'il n'y ait aucune indication lorsque le système DoD s'active ou non est décevant. Vous ne saurez jamais si vos efforts pour garder une vitesse d'escargot dans la voie de droite feront activer le système du tout. Je me demande si la cylindrée variable s'est activée durant mon séjour avec la GXP, étant donné que j'ai obtenu une moyenne d'environ 14,2 L/100 km en conduite légère et 16,5 L/100 km en conduite plus agressive. Je ne comprends toutefois pas le but de mettre un tel dispositif dans une voiture de performance; si vous devez rouler lentement pour y bénéficier, vous êtes mieux d'opter plutôt pour le V6 3,8 litres de 200 chevaux. Le système MDS de DaimlerChrysler n'est guère mieux.
Côté esthétique, vous remarquerez les immenses jantes chromées de 18 pouces qui ont l'air magnifiques, et regardez à travers les branches pour
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| Pontiac Grand Prix GXP 2005 (Photo: Michel Deslauriers, Auto123) |
découvrir des étriers de freins peints en rouge pinçant des disques perforés aux quatre roues. Inutile de mentionner que les distances de freinage n'étaient rien de moins qu'excellentes, malgré que j'ai dû prendre une journée pour m'habituer à la pédale molle. La carrosserie de la GXP a l'air distincte et sportive; elle a peut-être été dénudée de ses garnitures de bas de caisse en plastique qui ont été fixées aux voitures Pontiac depuis 25 ans, mais elle a quand même typiquement l'allure d'une GM. Je crois que la Grand Prix est belle malgré ses porte-à-faux plutôt longs à l'avant et à l'arrière, mais je choisirais une autre couleur que la peinture réfléchissante Bleu-Vert Chatoyant sur ma voiture d'essai. La couleur Cerise Foncé Métallisé serait une bonne suggestion. Quelques détails tels que les bouches de ventilation dans les ailes avant, l'aileron arrière ainsi que l'échappement double avec quatre embouts lui confèrent une apparence agressive.
La voiture est grosse de l'extérieur, et on s'attendrait à beaucoup plus d'espace à l'intérieur qu'il en a réellement. Les occupants à l'avant ne trouveront pas grand-chose pour se plaindre, mais l'espace pour les jambes et la tête à l'arrière souffrent; blâmez la ligne de toit en pente, car le dessus de ma tête frôle la lunette arrière lorsque je suis assis sur la banquette. Vous vous sentirez confortables à n'importe quel endroit dans la Grand Prix, mais c'est un peu serré en arrière. Les sièges en avant offrent un bon soutien pour vous garder en place en conduite sportive dans les virages.
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| Pontiac Grand Prix GXP 2005 (Photo: Michel Deslauriers, Auto123) |
GM devront être plus prudents avec certaines pièces en plastique utilisées pour assembler le tableau de bord; le plastique noir qui abrite le tableau d'instruments central est rigide et sonne creux lorsque l'on tape dessus. Le reste du tableau de bord est acceptable, quoique pas très excitant en général. C'est peut-être le nombre de bouches de ventilation qui pollue l'apparence visuelle, peut-être les teintes grises et noires qui donnent une allure dépressive, ou peut-être les deux. Il y a un système de climatisation à deux zones, mais pour une raison que j'ignore, l'air climatisé s'allumait toujours lorsque je démarrais le moteur, peu importe le réglage que j'y apportais. C'est frustrant de voir que vous avez oublié de l'éteindre et de réaliser que vous avez roulé une heure de temps et que vous avez probablement gaspillé de l'essence inutilement.
