CARROSSERIE
L'Aurora est une berline de luxe qui s'apparente drôlement à ce que l'on s'attend d'une européenne : allure costaude, formes rondelettes hachurées d'arêtes brusques, voie large. Ajoutez à cela des roues de 17 pouces et vous voilà sur le Vieux Continent ! Autrement dit, la refonte du modèle en 2001 lui aura donné un brave coup de pouce, la distinguant davantage de sa petite soeur, l'Alero.
MÉCANIQUE
Les deux moteurs offerts sur l'Aurora se mesurent à la concurrence sans aucune gêne. Évidemment, le V8 de 4 litres qui est offert sur les versions plus équipées de la berline -- inspiré du Northstar de 4,6 litres que l'on retrouve notamment sur la Cadillac DeVille -- est probablement mieux adapté à ce véhicule, pour autant que l'on ne se préoccupe pas trop de la facture d'essence. Mais le V6 de 3,5 L qui est livré de série n'est pas à dédaigner non plus. On pourrait le qualifier de « correct » : accélérations correctes, reprises correctes, consommation un peu plus correcte. Bref, vous comprenez que si vous recherchez surtout le confort d'une grande routière sans trop vous soucier des performances ou sans vouloir investir dans la construction d'un pipeline dans votre cour, le V6 peut très bien faire l'affaire.
COMPORTEMENT
Sur la route, l'Aurora possède les défauts de ses qualités. La suspension indépendante est beaucoup plus ferme que sur une Buick Century, par exemple. Une caractéristique qui est notable, surtout lors d'une balade sur nos jolies routes de campagne bien cahoteuses. Le roulis est limité en raison de cette fermeté, mais on le sent quand même dans les courbes, plus que nécessaire. Dans le cas de l'Aurora 3.5, les accélérations ne mettront pas en péril une éventuelle tasse de café logée dans un des porte-gobelets de la voiture, mais elles seront suffisantes pour atteindre une vitesse de croisière respectable. En somme, tout dans le comportement de cette berline indique qu'il s'agit d'une routière plus propice aux trajets sur autoroute.