La boîte manuelle à cinq rapports est offerte en équipement optionnel avec le moteur de 2,2 litres. Autre nouveauté pour 2002, la version GX est offerte avec un groupe sport comprenant la boîte manuelle, les roues en alliage de 15 pouces, un becquet arrière et un volant gainé de cuir. Sur la route, le nouveau 4 cylindres offre un rendement et une souplesse surprenante. La boîte manuelle est bien synchronisée. Toutefois la plate-forme qui commence à montrer des signes de vieillesse et la suspension trop molle ne sont pas à la hauteur de la mécanique. La version 2 portes présente des portes lourdes qui rappellent les coupés des années 70 et les sièges «cheap» sont d'un inconfort innommable. Il est impossible de trouver une position de conduite confortable, une vraie honte.
Habitacle
L'intérieur de l'Alero s'inspire de celui de sa grande soeur, l'Intrigue. L'Alero 2002 possède de larges jauges de contrôle bien aménagées. La position de conduite est satisfaisante, mais les fauteuils un peu minces manquent de confort sur longs trajets, et leur étroitesse élimine tout soutien latéral. Pour ce qui est de l'espace, pas de problème. Il faut toutefois noter que l'entrée et la sortie dans le coupé deux portes demande certaines contorsions. Il faut aussi noter que l'espace arrière est calculé ; si vous avez le malheur de prendre place derrière un conducteur aux grandes jambes, vous serez à l'étroit.
Conclusion
Si l'Alero bénéficie de meilleurs mécaniques, il faudra rapidement que les ingénieurs travaillent sur l'intérieur car si l'ergonomie du tableau de bord est correct le confort est absent et la vétusté du design indigne d'une voiture moderne. La compétition japonaise est loin devant.