Ce que je ne comprends pas, c’est l’expérience de conduite. Muni d’un V6 de 4,0 litres et d’une boîte automatique à cinq rapports, le Pathfinder semblait étonnamment paresseux tout au long de la semaine. Les 266 chevaux avaient sûrement déguerpi, ou serait-ce la faute des 2 008 kilos du mastodonte? Or, malgré mes efforts soutenus pour tenter de le pousser et découvrir un semblant de personnalité, de puissance brute, j’ai réussi à enregistrer une cote de consommation moyenne (ville et route) de 13,8 litres aux 100 km, soit de 0,2 litre de moins que les données officielles de Nissan. Et vlan, prix de l’essence!
J’ai conduit beaucoup de camionnettes, fourgonnettes et VUS corpulents, et leur maniement n’a rien de nouveau pour moi. Pourtant quand je me suis glissée derrière le volant du Pathfinder, je me suis sentie totalement déconnectée de la route. La direction peu convaincante semblait légère et quasi inexistante. J’avais l’impression que si je tournais le volant au moins 15 degrés d’un côté ou de l’autre, les roues ne suivraient pas. On aurait dit que la suspension flottait à vitesse de croisière, et la machine s’agitait affreusement dans les gros trous d’eau, ce à quoi je m’attendrais d’une menue Versa, mais jamais d’un gros Pathfinder.
Peut-être mon penchant général pour les véhicules plus compacts a-t-il influencé ma réaction au Pathfinder, malgré tout le véhicule en son ensemble m’a quelque peu déçue. Quand j’ai regardé le prix de vente et repensé à mon expérience derrière le volant, j’ai eu l’impression que j’aurais dû en avoir bien plus pour mon argent. Non pas que le Pathfinder n’est pas un bon VUS, loin de là, cependant… il manque de punch.
Rien ne ressort vraiment chez le Pathfinder, rien n’éblouit. Il existe, simplement. La troisième rangée de sièges plaît beaucoup, bien que ces derniers s’avèrent petits et adaptés aux jeunes enfants ou aux adultes conciliants. La chaîne audio offre des performances correctes, rien d’exaltant toutefois. Et la conduite? Moyenne. Puissance moyenne, maniabilité moyenne. Tout semble moyen, quoi.
Ce qui plaira peut-être à certains, seulement moi j’aime une machine avec du panache, et je trouve que les performances routières du Nissan Pathfinder ne reflètent pas son look macho. Bon, je n’ai pas pris le chemin des sentiers muletiers pour vraiment éprouver la transmission intégrale (l’objet d’un autre essai), et peut-être que je me ferais une tout autre opinion le cas échéant. Néanmoins pour l’instant, le Pathfinder fait une bonne job à la pompe… et c’est à peu près tout.
J’ai conduit beaucoup de camionnettes, fourgonnettes et VUS corpulents, et leur maniement n’a rien de nouveau pour moi. Pourtant quand je me suis glissée derrière le volant du Pathfinder, je me suis sentie totalement déconnectée de la route. La direction peu convaincante semblait légère et quasi inexistante. J’avais l’impression que si je tournais le volant au moins 15 degrés d’un côté ou de l’autre, les roues ne suivraient pas. On aurait dit que la suspension flottait à vitesse de croisière, et la machine s’agitait affreusement dans les gros trous d’eau, ce à quoi je m’attendrais d’une menue Versa, mais jamais d’un gros Pathfinder.
J’ai réussi à enregistrer une cote de consommation moyenne (ville et route) de 13,8 litres aux 100 km, soit de 0,2 litre de moins que les données officielles de Nissan. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Peut-être mon penchant général pour les véhicules plus compacts a-t-il influencé ma réaction au Pathfinder, malgré tout le véhicule en son ensemble m’a quelque peu déçue. Quand j’ai regardé le prix de vente et repensé à mon expérience derrière le volant, j’ai eu l’impression que j’aurais dû en avoir bien plus pour mon argent. Non pas que le Pathfinder n’est pas un bon VUS, loin de là, cependant… il manque de punch.
Rien ne ressort vraiment chez le Pathfinder, rien n’éblouit. Il existe, simplement. La troisième rangée de sièges plaît beaucoup, bien que ces derniers s’avèrent petits et adaptés aux jeunes enfants ou aux adultes conciliants. La chaîne audio offre des performances correctes, rien d’exaltant toutefois. Et la conduite? Moyenne. Puissance moyenne, maniabilité moyenne. Tout semble moyen, quoi.
Ce qui plaira peut-être à certains, seulement moi j’aime une machine avec du panache, et je trouve que les performances routières du Nissan Pathfinder ne reflètent pas son look macho. Bon, je n’ai pas pris le chemin des sentiers muletiers pour vraiment éprouver la transmission intégrale (l’objet d’un autre essai), et peut-être que je me ferais une tout autre opinion le cas échéant. Néanmoins pour l’instant, le Pathfinder fait une bonne job à la pompe… et c’est à peu près tout.