Lors de ma toute première sortie au volant de l'Endeavor, je me suis fait dépasser par une Bentley Continental GT et une Ferrari F430 -- un signe évident que le printemps est arrivé. Certes, ces machines sont ultra puissantes, mais je dois dire que j'ai été impressionnée par le V6 de 3,8 litres de mon VUS, dont le rendement s'élève à 225 chevaux et le couple, à 250 lb-pi. C'est plus qu'il n'en faut pour accélérer avec aplomb sur l'autoroute. Ce moteur est jumelé à une boîte automatique à quatre rapports avec mode Sportronic qui permet au conducteur de changer les vitesses manuellement. En général, j'ai trouvé que la transmission était performante quoiqu'un peu lente à rétrograder.
L'épais volant gainé de cuir offre une bonne prise et la direction à crémaillère est bien pesée. Étant donné que l'Endeavor repose sur une structure de voiture et non de camion, son comportement routier est plus raffiné et le roulis de caisse est minime. Le véhicule demeure en parfait équilibre dans les virages. En outre, la suspension entièrement indépendante procure un roulement feutré sur les routes accidentées, mais on ne peut pas vraiment s'aventurer loin dans la montagne faute d'un différentiel autobloquant et d'une gamme basse de rapports. D'autre part, la capacité de remorquage maximale de 3500 livres se situe dans la moyenne de la catégorie. Enfin, la consommation est décevante: 16,6 L/100 km en ville et 12,3 L/100 km sur l'autoroute.
Passons maintenant à l'intérieur. Malgré le noir omniprésent, l'habitacle n'est pas sombre et ennuyant; les divers accents en métal brillant, le bloc central original et l'instrumentation au rétro-éclairage bleu vif mettent beaucoup de vie dans l'Endeavor. Au-dessus du tableau de bord se trouve un drôle de logement abritant le système de navigation. Ce dernier est clair et facile à utiliser. L'écran affiche de plus un menu des fonctions programmables du véhicule. Juste en dessous, la chaîne Rockford Fosgate est de première qualité.
Le tableau de bord et les surfaces environnantes, de textures contrastantes, sont chaleureux et agréables au toucher, rehaussant le cachet luxueux de l'habitacle. Les sièges sont enveloppants et confortables, celui du conducteur offrant un support lombaire ajustable. On retrouve une console centrale profonde entre les sièges avant; elle intègre des plateaux amovibles et des prises de courant de 12 volts.
L'espace pour les jambes à l'arrière est généreux; les passagers y trouvent confort grâce entre autres à un accoudoir central pliant avec deux porte-gobelets. Les dossiers 60/40 se rabattent complètement à plat afin de créer une aire de chargement pouvant accueillir des planches de 4x8. Ceux qui ont trois enfants et plus seront peut-être déçus par l'absence d'une troisième rangée de sièges et le fait que le lecteur DVD n'est plus disponible.
Quoi qu'il en soit, l'Endeavor est un bon VUS intermédiaire offrant une conduite digne d'une voiture, un style différent et un habitacle relativement luxueux.
photo:Lesley Wimbush, Philippe Champoux
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| L'habitacle est fonctionnel, mais certains éléments s'avèrent un peu étranges. |
L'épais volant gainé de cuir offre une bonne prise et la direction à crémaillère est bien pesée. Étant donné que l'Endeavor repose sur une structure de voiture et non de camion, son comportement routier est plus raffiné et le roulis de caisse est minime. Le véhicule demeure en parfait équilibre dans les virages. En outre, la suspension entièrement indépendante procure un roulement feutré sur les routes accidentées, mais on ne peut pas vraiment s'aventurer loin dans la montagne faute d'un différentiel autobloquant et d'une gamme basse de rapports. D'autre part, la capacité de remorquage maximale de 3500 livres se situe dans la moyenne de la catégorie. Enfin, la consommation est décevante: 16,6 L/100 km en ville et 12,3 L/100 km sur l'autoroute.
Passons maintenant à l'intérieur. Malgré le noir omniprésent, l'habitacle n'est pas sombre et ennuyant; les divers accents en métal brillant, le bloc central original et l'instrumentation au rétro-éclairage bleu vif mettent beaucoup de vie dans l'Endeavor. Au-dessus du tableau de bord se trouve un drôle de logement abritant le système de navigation. Ce dernier est clair et facile à utiliser. L'écran affiche de plus un menu des fonctions programmables du véhicule. Juste en dessous, la chaîne Rockford Fosgate est de première qualité.
Le tableau de bord et les surfaces environnantes, de textures contrastantes, sont chaleureux et agréables au toucher, rehaussant le cachet luxueux de l'habitacle. Les sièges sont enveloppants et confortables, celui du conducteur offrant un support lombaire ajustable. On retrouve une console centrale profonde entre les sièges avant; elle intègre des plateaux amovibles et des prises de courant de 12 volts.
L'espace pour les jambes à l'arrière est généreux; les passagers y trouvent confort grâce entre autres à un accoudoir central pliant avec deux porte-gobelets. Les dossiers 60/40 se rabattent complètement à plat afin de créer une aire de chargement pouvant accueillir des planches de 4x8. Ceux qui ont trois enfants et plus seront peut-être déçus par l'absence d'une troisième rangée de sièges et le fait que le lecteur DVD n'est plus disponible.
Quoi qu'il en soit, l'Endeavor est un bon VUS intermédiaire offrant une conduite digne d'une voiture, un style différent et un habitacle relativement luxueux.
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| L'Endeavor est un VUS excessivement doux et confortable. |
photo:Lesley Wimbush, Philippe Champoux
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