Tandis que les autres manufacturiers offrent pour la plupart des transmissions automatique à cinq rapports, Mitsubishi choisi d'offrir une automatique qui n'en offre que quatre. Sans être paresseuse, elle offre des passages de vitesse en douceur, qui favorisent le confort plutôt que la performance. Aussi peu utile soit-il, cette transmission possède en revanche le système Sportronic, qui permet de changer les rapports manuellement.
Lorsque nous avons pris possession de notre véhicule d'essai, l'odomètre n'affichait que seulement 93 kilomètres, et la température oscillait autour de -20 degré. Par conséquent, la cote de consommation moyenne obtenue, de 17,4 litres au 100 kilomètres, ne peut refléter parfaitement la réalité. Il faut tout de même s'attendre à une consommation de l'ordre de 14,5 litres au 100 kilomètres, soit une cote légèrement plus élevée que celle du Honda Pilot.
Comportement routier et éléments mécaniques
C'est durant la pire tempête de l'hiver que l'Endeavor m'a réellement montré ce dont il est capable, en matière de comportement routier. Vous savez, lorsqu'on roule sur l'autoroute et qu'il est impossible de voir de l'autre côté du tableau de bord, c'est que les conditions routières sont loin d'être sécuritaires. Hors, je dois admettre que j'étais heureux de me trouver à bord de ce Mitsubishi, dont les aptitudes routières sont étonnantes. Malgré de fortes bourrasques de neige, une chaussée inégale, enneigée et extrêmement glissante, et malgré le fait que les damnés camions de transport occasionnaient d'immenses nuages de poudrerie, le véhicule s'est avéré très agile et extrêmement stable. Chaussé de pneus d'hiver de bonne mouture, il s'est montré à la hauteur tout au long du périple, sans jamais rechigner. Dans ces conditions, j'ai particulièrement apprécié le fait que l'accélérateur soit vif et instantané, et que la visibilité soit impeccable de tous les côtés. Un système d'essuie-glace avant plus efficace serait cependant légitime, puisqu'à vitesse d'autoroute, leur présence est presque un handicap.
Côté mécanique, la direction à crémaillère bien assistée pourrait être un tantinet plus précise, mais ce petit travers n'est pas aussi alarmant que sur d'autres produits concurrents. La suspension indépendante aux quatre roues brille par une parfaite symbiose de confort et de fermeté, ce qui permet au conducteur d'être traité aux petits oignons, tout en étant bien conscient du genre de surface sur lequel il se trouve. En virage, le véhicule se montre tout aussi stable qu'en ligne droite, mais prêche par un roulis digne d'un véritable véhicule utilitaire sport. En ce qui concerne le freinage, l'Endeavor fait mieux que la plupart de ses concurrents. La pédale est ferme, la puissance est supérieure à la moyenne, et la répartition électronique de force de freinage effectue un travail exceptionnel, en conservant la caisse du véhicule en appui égal. Cependant, les distances d'arrêt demeurent passablement élevée, sans doute en raison d'un poids de près de 1 900 kilos.
En général, son rendement se rapproche davantage de celui d'une voiture que d'un véritable utilitaire sportif. Il faut d'ailleurs admettre qu'en matière de comportement et d'aptitudes routières, l'Endeavor est en avance d'environ cent-vingt ans sur son grand frère, qu'est le Montero! Je dirais même que son agrément de conduite est plus intéressant que celui de l'ensemble de ses concurrents, ce qui n'est pas rien. Bien insonorisé, très confortable, relativement agile et agréable à conduire, il se situe parmi les rares V.U.S. intermédiaires que je considèrerais personnellement.
Lorsque nous avons pris possession de notre véhicule d'essai, l'odomètre n'affichait que seulement 93 kilomètres, et la température oscillait autour de -20 degré. Par conséquent, la cote de consommation moyenne obtenue, de 17,4 litres au 100 kilomètres, ne peut refléter parfaitement la réalité. Il faut tout de même s'attendre à une consommation de l'ordre de 14,5 litres au 100 kilomètres, soit une cote légèrement plus élevée que celle du Honda Pilot.
Comportement routier et éléments mécaniques
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
En général, son rendement se rapproche davantage de celui d'une voiture que d'un véritable utilitaire sportif. Il faut d'ailleurs admettre qu'en matière de comportement et d'aptitudes routières, l'Endeavor est en avance d'environ cent-vingt ans sur son grand frère, qu'est le Montero! Je dirais même que son agrément de conduite est plus intéressant que celui de l'ensemble de ses concurrents, ce qui n'est pas rien. Bien insonorisé, très confortable, relativement agile et agréable à conduire, il se situe parmi les rares V.U.S. intermédiaires que je considèrerais personnellement.