Les deux sièges avant sont accueillants et enveloppants. Leurs multiples réglages jumelés au volant inclinable et télescopique contribuent à créer une position de conduite optimale. La banquette arrière divisée et rabattable ne plaira cependant pas à ceux qui mesurent plus de 4 pieds, c'est-à-dire tous les adultes. Le coffre est petit, mais il convient parfaitement pour un weekend en amoureux... si on place quelques sacs sur ladite banquette. Je dois noter que mon modèle d'essai souffrait de plusieurs vibrations à l'intérieur, notamment venant de la porte du conducteur et du hayon. D'autre part, le climatiseur est regrettablement peu efficace et lent à s'activer pour une voiture aussi minuscule. Le manque d'espaces de rangement pratiques m'a aussi agacé.
Suralimenté, non; turbocompressé!
La toute nouvelle MINI Cooper S abandonne son compresseur volumétrique pour faire place à un turbocompresseur, qui permet au moteur à quatre cylindres de 1,6 litre de générer quatre chevaux de plus qu'auparavant (172 vs 168) . Toutefois, le couple a été augmenté de 30 lb-pi, pour un total de 192. Génial! Le choix de transmission consiste dorénavant en une manuelle et une automatique à six rapports (l'automatique à cinq rapports et celle à variation continue ne sont plus au menu). Au cours de ma semaine d'essai, j'ai parcouru 850 kilomètres et ma consommation moyenne a été inférieure à 9,0 L/100 km, ce qui est impressionnant.
La nouvelle Cooper S est rapide mais, malheureusement, la puissance accrue a entraîné un inconvénient. La pédale d'accélérateur est saccadée et, même quand on s'efforce d'appliquer une pression constante et progressive, le moteur réagit avec hésitation. Ceci pose un problème quand on rétrograde tout en voulant optimiser le régime; la pédale a besoin d'un sérieux coup de pied au cul pour faire réagir le moteur.
Par ailleurs, le débattement de la pédale d'embrayage est limité, ce qui rend difficiles les décollages en douceur. Par chance, le délai de réponse du turbo est ultra court.
Un seul but: conduire
Nonobstant l'accélérateur problématique, le comportement routier de la MINI est dans son ensemble irréprochable. La direction est bien pesée et la pédale de freins est facile à doser. Certes, j'ai senti que les freins avaient tendance à se fatiguer après quelques arrêts d'urgence, mais dans des conditions normales et lorsqu'ils sont réchauffés, leur performance est admirable.
Au volant d'une MINI, on recherche constamment les courbes et on les attaque de plein fouet avec la pédale au fond. Le châssis, la direction, les pneus et la suspension sont tellement communicatifs qu'on se croit toujours en train de piloter un bolide de course. Je vous le dis: aucune autre voiture à traction avant en Amérique du Nord ne se conduit comme une MINI. Attention, toutefois: la Cooper S avec roues de 17 pouces a tendance à porter assez dur, en particulier sur les routes endommagées. Je recommande donc de conserver les jantes incluses de série (16 pouces) afin de profiter d'une conduite plus douce.
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| La Cooper est munie de série d'une boîte manuelle à six rapports. |
Suralimenté, non; turbocompressé!
La toute nouvelle MINI Cooper S abandonne son compresseur volumétrique pour faire place à un turbocompresseur, qui permet au moteur à quatre cylindres de 1,6 litre de générer quatre chevaux de plus qu'auparavant (172 vs 168) . Toutefois, le couple a été augmenté de 30 lb-pi, pour un total de 192. Génial! Le choix de transmission consiste dorénavant en une manuelle et une automatique à six rapports (l'automatique à cinq rapports et celle à variation continue ne sont plus au menu). Au cours de ma semaine d'essai, j'ai parcouru 850 kilomètres et ma consommation moyenne a été inférieure à 9,0 L/100 km, ce qui est impressionnant.
La nouvelle Cooper S est rapide mais, malheureusement, la puissance accrue a entraîné un inconvénient. La pédale d'accélérateur est saccadée et, même quand on s'efforce d'appliquer une pression constante et progressive, le moteur réagit avec hésitation. Ceci pose un problème quand on rétrograde tout en voulant optimiser le régime; la pédale a besoin d'un sérieux coup de pied au cul pour faire réagir le moteur.
Par ailleurs, le débattement de la pédale d'embrayage est limité, ce qui rend difficiles les décollages en douceur. Par chance, le délai de réponse du turbo est ultra court.
Un seul but: conduire
Nonobstant l'accélérateur problématique, le comportement routier de la MINI est dans son ensemble irréprochable. La direction est bien pesée et la pédale de freins est facile à doser. Certes, j'ai senti que les freins avaient tendance à se fatiguer après quelques arrêts d'urgence, mais dans des conditions normales et lorsqu'ils sont réchauffés, leur performance est admirable.
Au volant d'une MINI, on recherche constamment les courbes et on les attaque de plein fouet avec la pédale au fond. Le châssis, la direction, les pneus et la suspension sont tellement communicatifs qu'on se croit toujours en train de piloter un bolide de course. Je vous le dis: aucune autre voiture à traction avant en Amérique du Nord ne se conduit comme une MINI. Attention, toutefois: la Cooper S avec roues de 17 pouces a tendance à porter assez dur, en particulier sur les routes endommagées. Je recommande donc de conserver les jantes incluses de série (16 pouces) afin de profiter d'une conduite plus douce.
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| Le confort de roulement est quelque peu compromis par les jantes de 17 pouces. |