Le SLS décoiffé apporte une certaine consolation, et je ne parle pas seulement de la capacité d’observer, bouche bée, l’environnement décadent. Sans l’isolation du toit, on peut savourer pleinement un des grondements mécaniques les plus enivrants du monde automobile.
Ronronnant docilement sur les rues congestionnées de ce minuscule hameau, le SLS AMG hurle son mécontentement une fois sur la grand-route. Impossible de résister : il faut absolument écraser la pédale dans les nombreux tunnels qui se creusent un passage dans les Alpes. L’écho de son beuglement outré résonne contre les murs en un cocktail auditif grisant.
Le V8 de 6,2 litres et 563 ch devient simplement électrisant quand on le déchaîne, surtout quand il fait équipe avec la boîte à double embrayage et sept rapports dont la voix rauque impressionne tout autant.
Dans le bon entourage (et il n’y a pas mieux que celui-ci), la conduite sans toit rappelle une grande occasion. Les balades désinvoltes agrémentées par les chauds rayons du soleil sur nos épaules et une douce brise caressant nos cheveux… on parle indéniablement de volupté. Mais pour moi, l’attrait de la nouveauté passe une fois la côte quittée pour les montagnes.
Heureusement, Galarneau brille de tout son cœur, et le toit n’est qu’à un bouton… mais en général, je me lasse très rapidement du goût de mes propres cheveux, et je déteste le look que me laisse une casquette. Mercedes-Benz a fait un travail remarquable pour éliminer l’assaut du vent, et le système AIRSCARF, dont l’idée au départ me semblait un brin forcée, s’avère merveilleux lorsque le temps devient frisquet. Ma coiffure demeure relativement intacte, tout comme mon humeur.
Mais les raffinements luxueux s’arrêtent là : aucune commande à distance pour déverrouiller les portières ou le coffre, aucune ventilation de siège, aucune fonction de massage en vue. Le directeur d’AMG, Christoph Jung, admet volontiers que c’était intentionnel, préférant laisser le reste de l’écurie s’occuper de l’opulence. AMG voulait conserver l’esprit d’une voiture sport à l’état pur en maintenant un faible poids, et les trucs chichis ajoutent de la masse.
Non pas que le cockpit du SLS relève du spartiate, loin de là. Notre candidat proposait une superbe sellerie en cuir piqué, une console centrale ornée de fibre de carbone et des garnitures métalliques discrètes ici et là. Un habitacle d’édition spéciale, drapé de blanc aérien et offert en 2013, profitera de sublimes sièges en cuir matelassé.
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| Le V8 de 6,2 litres et 563 ch devient simplement électrisant quand on le déchaîne, surtout quand il fait équipe avec la boîte à double embrayage et sept rapports. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
Ronronnant docilement sur les rues congestionnées de ce minuscule hameau, le SLS AMG hurle son mécontentement une fois sur la grand-route. Impossible de résister : il faut absolument écraser la pédale dans les nombreux tunnels qui se creusent un passage dans les Alpes. L’écho de son beuglement outré résonne contre les murs en un cocktail auditif grisant.
Le V8 de 6,2 litres et 563 ch devient simplement électrisant quand on le déchaîne, surtout quand il fait équipe avec la boîte à double embrayage et sept rapports dont la voix rauque impressionne tout autant.
Dans le bon entourage (et il n’y a pas mieux que celui-ci), la conduite sans toit rappelle une grande occasion. Les balades désinvoltes agrémentées par les chauds rayons du soleil sur nos épaules et une douce brise caressant nos cheveux… on parle indéniablement de volupté. Mais pour moi, l’attrait de la nouveauté passe une fois la côte quittée pour les montagnes.
Heureusement, Galarneau brille de tout son cœur, et le toit n’est qu’à un bouton… mais en général, je me lasse très rapidement du goût de mes propres cheveux, et je déteste le look que me laisse une casquette. Mercedes-Benz a fait un travail remarquable pour éliminer l’assaut du vent, et le système AIRSCARF, dont l’idée au départ me semblait un brin forcée, s’avère merveilleux lorsque le temps devient frisquet. Ma coiffure demeure relativement intacte, tout comme mon humeur.
Mais les raffinements luxueux s’arrêtent là : aucune commande à distance pour déverrouiller les portières ou le coffre, aucune ventilation de siège, aucune fonction de massage en vue. Le directeur d’AMG, Christoph Jung, admet volontiers que c’était intentionnel, préférant laisser le reste de l’écurie s’occuper de l’opulence. AMG voulait conserver l’esprit d’une voiture sport à l’état pur en maintenant un faible poids, et les trucs chichis ajoutent de la masse.
Non pas que le cockpit du SLS relève du spartiate, loin de là. Notre candidat proposait une superbe sellerie en cuir piqué, une console centrale ornée de fibre de carbone et des garnitures métalliques discrètes ici et là. Un habitacle d’édition spéciale, drapé de blanc aérien et offert en 2013, profitera de sublimes sièges en cuir matelassé.
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| Notre candidat proposait une superbe sellerie en cuir piqué, une console centrale ornée de fibre de carbone et des garnitures métalliques discrètes ici et là. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |