Ordinateur récalcitrant
Tous les modèles de la Mazda2 sont animés par un quatre-cylindres de 1,6 litre développant 100 chevaux. Ceux-ci sont envoyés aux roues avant par l’intermédiaire d’une boîte manuelle à cinq rapports qui profite d’un des meilleurs leviers qu’on puisse obtenir pour un véhicule de moins de 35 000 $. Ce petit moteur polyvalent entraîne adéquatement la 2, pourvu que le conducteur n’ait pas peur d’escalader la plage de régime. La consommation est bonne, mais vu le petit réservoir, il faudra tout de même s’arrêter souvent à la pompe.
Grâce au superbe levier et à l’embrayage léger et indulgent, changer les rapports soi-même est une expérience largement agréable… mais pas parfaitement.
C’est le système de commande électronique des gaz qui m’a déçu. Plutôt que d’offrir une réponse directe et linéaire à l’application de la pédale, « l’ordinateur des gaz » engourdit, voire ignore, nos sollicitations, dans ce que Mazda qualifie d’un effort de réduire la consommation et d’augmenter le raffinement.
Plus vexant encore est l’absence du « bond » vers le prochain rapport quand le conducteur accélère brusquement et change rapidement de vitesse. Dans ce cas, il se peut que le cerveau électronique de la 2 interrompe brièvement la livraison de puissance, question d’adoucir le passage d’un rapport à l’autre. Ce système électronique n’est pas gênant dans bien des cas, mais l’amateur de conduite le trouvera sûrement beaucoup trop artificiel.
Vive tenue de route, excellente suspension
La 2 se rachète par sa conduite grisante. La direction est espiègle dans sa rapidité, il y a du mordant à souhait, les virages sont plats et nets et les freins sont puissants et précis. La 2 ne nécessite qu’un minimum d’encouragement pour se ruer ici et là, et, ce faisant, est toujours confortable et bien plantée.
Bref,
Outre la commande des gaz, toutes les interventions du conducteur suscitent une réponse égayante. Dans certains cas, la 2 rappelle même des machines de la trempe des Mini Cooper et Volkswagen GTI. Et j’ai l’impression qu’elle pourrait très bien s’acquitter de 50 ou 100 ch de plus… dans le cas où une version Mazdaspeed performante verrait le jour. Or, Mazda garde la bouche cousue à cet égard en ce moment.
Tous les modèles de la Mazda2 sont animés par un quatre-cylindres de 1,6 litre développant 100 chevaux. Ceux-ci sont envoyés aux roues avant par l’intermédiaire d’une boîte manuelle à cinq rapports qui profite d’un des meilleurs leviers qu’on puisse obtenir pour un véhicule de moins de 35 000 $. Ce petit moteur polyvalent entraîne adéquatement la 2, pourvu que le conducteur n’ait pas peur d’escalader la plage de régime. La consommation est bonne, mais vu le petit réservoir, il faudra tout de même s’arrêter souvent à la pompe.
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| Tous les modèles de la Mazda2 sont animés par un quatre-cylindres de 1,6 litre développant 100 chevaux. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |
Grâce au superbe levier et à l’embrayage léger et indulgent, changer les rapports soi-même est une expérience largement agréable… mais pas parfaitement.
C’est le système de commande électronique des gaz qui m’a déçu. Plutôt que d’offrir une réponse directe et linéaire à l’application de la pédale, « l’ordinateur des gaz » engourdit, voire ignore, nos sollicitations, dans ce que Mazda qualifie d’un effort de réduire la consommation et d’augmenter le raffinement.
Plus vexant encore est l’absence du « bond » vers le prochain rapport quand le conducteur accélère brusquement et change rapidement de vitesse. Dans ce cas, il se peut que le cerveau électronique de la 2 interrompe brièvement la livraison de puissance, question d’adoucir le passage d’un rapport à l’autre. Ce système électronique n’est pas gênant dans bien des cas, mais l’amateur de conduite le trouvera sûrement beaucoup trop artificiel.
Vive tenue de route, excellente suspension
La 2 se rachète par sa conduite grisante. La direction est espiègle dans sa rapidité, il y a du mordant à souhait, les virages sont plats et nets et les freins sont puissants et précis. La 2 ne nécessite qu’un minimum d’encouragement pour se ruer ici et là, et, ce faisant, est toujours confortable et bien plantée.
Bref,
Outre la commande des gaz, toutes les interventions du conducteur suscitent une réponse égayante. Dans certains cas, la 2 rappelle même des machines de la trempe des Mini Cooper et Volkswagen GTI. Et j’ai l’impression qu’elle pourrait très bien s’acquitter de 50 ou 100 ch de plus… dans le cas où une version Mazdaspeed performante verrait le jour. Or, Mazda garde la bouche cousue à cet égard en ce moment.
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| Malgré l’adhérence et le potentiel de tenue de route, la suspension fait un travail relativement excellent. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |