Sous sa belle carrosserie et son habitacle chaleureux, la Shinka arbore une suspension spécialement réglée avec traverse avant remplie de
mousse uréthane et amortisseurs à réglage spécial, le tout dans le but d'améliorer la rigidité et, par conséquent, la stabilité et la maniabilité. La structure plus solide m'a permis de négocier les virages à plus haute vitesse qu'avec une voiture moins rigide ou moins compacte. De plus, même si la suspension est assez ferme comparée à des voitures qui privilégient le confort, je n'ai pas senti toutes les imperfections de la chaussée.
En attaquant les virages à plus vive allure, la boîte manuelle à six vitesses (standard), grâce à ses rapports courts, s'est montrée excellente dans ses embrayages, autant les rétrogradations en entrée de virage que les passages ascendants en sortie.
Le moteur de 1,3 litre à double rotor de la Shinka est le même que celui de la RX-8 conventionnelle, ce qui est loin d'être mauvais. Il développe
238 chevaux à 8500 tr/min et un couple de 159 lb-pi à 5500 tr/min. Je dois aussi mentionner qu'une transmission automatique à quatre vitesses est disponible; elle s'accompagne d'un mode sport et de leviers de commande au volant. Toutefois, on perd 40 chevaux en optant pour cette boîte de vitesses, pour un total de 198 chevaux.
Qu'elle soit à embrayage automatique ou manuel, la RX-8 est équipée des mêmes freins à disque aux quatre roues (avec antiblocage et répartition électronique de la force de freinage) que la populaire berline Mazda6. Puissants, ils m'ont permis de ralentir très rapidement avant d'entamer des virages corsés. Par surcroît, le contrôle dynamique de la stabilité (offert de série) intervient au cas où l'on manque son point de corde ou que la voiture dérape légèrement sur chaussée glissante - le genre de choses qui arrivent à n'importe qui, même à moi.
Pour se détendre au volant, il n'y a rien de mieux que de la bonne musique. À cette fin, le système stéréo AM/FM de 300 watts à neufs haut-parleurs et changeur de six CD dans le tableau de bord est idéal. (Il
est fourni de série avec l'Édition spéciale Shinka.) L'effet de son ambiant est vraiment impressionnant. Dommage qu'il n'y ait pas en plus un lecteur DVD monté dans la merveilleuse console centrale; l'expérience aurait été fantastique, j'en suis convaincue. Parfois, quand je fais l'essai d'une voiture qui en possède un, je me stationne dans un parc ou dans ma cour et je m'assois à l'arrière juste pour le plaisir de regarder un bon film.
Néanmoins, même si la RX-8 offrait bel et bien un système de divertissement à DVD pour les passagers arrière, j'aurais bien de la difficulté à me mettre à l'aise pendant deux heures, encore moins à délier mes jambes, car la console centrale s'étire jusqu'à l'arrière. Autre exemple: si j'avais une sortie avec un copain et que nous désirions nous retrouver en toute intimité à l'arrière de la voiture (!), l'expérience ne serait pas très agréable en raison de la barrière qui nous séparerait. Sur une échelle de 1 à 10, j'accorde une note de 2,5 (3,5 s'il y avait un lecteur DVD). Par contre, si vous êtes un passager à l'arrière et que vous ne faites que profiter de la conduite, l'espace est très généreux. Les adultes de plus de six pieds trouveront confort sans problème.
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| La boîte manuelle à six vitesses, grâce à ses rapports courts, s'est montrée excellente dans ses embrayages. (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
En attaquant les virages à plus vive allure, la boîte manuelle à six vitesses (standard), grâce à ses rapports courts, s'est montrée excellente dans ses embrayages, autant les rétrogradations en entrée de virage que les passages ascendants en sortie.
Le moteur de 1,3 litre à double rotor de la Shinka est le même que celui de la RX-8 conventionnelle, ce qui est loin d'être mauvais. Il développe
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| Le moteur de 1,3 litre à double rotor de la Shinka développe 238 chevaux par l'entremise de la boîte manuelle à six vitesses. (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
Qu'elle soit à embrayage automatique ou manuel, la RX-8 est équipée des mêmes freins à disque aux quatre roues (avec antiblocage et répartition électronique de la force de freinage) que la populaire berline Mazda6. Puissants, ils m'ont permis de ralentir très rapidement avant d'entamer des virages corsés. Par surcroît, le contrôle dynamique de la stabilité (offert de série) intervient au cas où l'on manque son point de corde ou que la voiture dérape légèrement sur chaussée glissante - le genre de choses qui arrivent à n'importe qui, même à moi.
Pour se détendre au volant, il n'y a rien de mieux que de la bonne musique. À cette fin, le système stéréo AM/FM de 300 watts à neufs haut-parleurs et changeur de six CD dans le tableau de bord est idéal. (Il
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| Le système stéréo AM/FM de 300 watts à neufs haut-parleurs et changeur de six CD dans le tableau de bord est fourni de série avec l'Édition spéciale Shinka. (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
Néanmoins, même si la RX-8 offrait bel et bien un système de divertissement à DVD pour les passagers arrière, j'aurais bien de la difficulté à me mettre à l'aise pendant deux heures, encore moins à délier mes jambes, car la console centrale s'étire jusqu'à l'arrière. Autre exemple: si j'avais une sortie avec un copain et que nous désirions nous retrouver en toute intimité à l'arrière de la voiture (!), l'expérience ne serait pas très agréable en raison de la barrière qui nous séparerait. Sur une échelle de 1 à 10, j'accorde une note de 2,5 (3,5 s'il y avait un lecteur DVD). Par contre, si vous êtes un passager à l'arrière et que vous ne faites que profiter de la conduite, l'espace est très généreux. Les adultes de plus de six pieds trouveront confort sans problème.