Kart de luxe
Très peu de voitures affichent une distribution des masses idéales de 50/50. Cet atout favorise la maniabilité d'autant puisque qu'il réduit les possibilités de sous-virage et de survirage et maintient la voiture relativement stable. Puisque la MX-5 est vive, la distribution des masses rend la voiture d'une maniabilité sans reproche.
Le moteur, un petit 4-cylindres de 2 litres développant 166 chevaux, n'est pas un foudre de puissance; cependant, considérant la taille du roadster, il se tire bien d'affaire. Grâce à la boîte de vitesses à 6 rapports rapprochés, on a l'impression d'accélérer rapidement, mais l'aiguille du compteur de vitesse monte lentement. On a donc l'impression d'être délinquant au volant sans l'être vraiment ! Comme les rapports sont très rapprochés, et la course du levier, courte, la boîte est passablement agréable à manipuler.
La direction est très directe, comme sur un kart; elle est précise et donne beaucoup de dynamisme à la conduite. En termes de tenue de route, c'est l'extase. Comme la voiture est assez légère, et que le toit rigide n'ajoute que 36 kilos, la suspension sportive à amortisseurs Bilstein réagit très bien dans les courbes. On a l'impression de conduire une voiture de course; mais elle demeure prévisible, ce qui la rend plus sûre et pousse à chercher un peu plus ses limites.
Le freinage, très ferme, affiche le même dynamisme que la conduite. Le toit rigide filtre beaucoup les bruits de l'extérieur. Le système d'antipatinage peut être désactivé pour maintenir l'agrément; mais si on le laisse en fonction, il travaille bien quand il pleut.
Concurrence
Avant de parler des concurrentes, il est pertinent de dire qu'aucune de ces voitures n'aurait vu le jour n'eût été de la MX-5. La concurrence directe se résume à deux voitures : la Pontiac Solstice (27 670 $) et la Saturn SKY (33 125 $). Par contre, on ne peut passer sous silence les autres roadsters de luxe : la Mercedes-Benz SLK300 (57 500 $), la BMW Z4 3.0 (55 400 $), l'Audi TT (49 900 $) et, dans une moindre mesure, la Nissan 350Z (56 498 $) et la Porsche Boxster (58 100 $). Par contre, deux autres joueurs peuvent se mesurer à la MX-5 : la MINI Cooper Cabriolet (31 600 $) et la nouvelle BMW 128i (39 900 $).
La version essayée est la Version Spéciale à tirage limité qui coûte 37 490 $. Elle comprend une peinture bleue de glace exclusive, des garnitures chromées, des jantes uniques de 17 pouces ainsi qu'une sellerie de cuir brun avec des piqûres bleues.
Conclusion
La MX-5 est et demeure l'incarnation automobile du plaisir de conduire à prix raisonnable. De plus, elle peut facilement devenir une alternative à la moto tout en étant plus sûre, plus pratique et tellement agréable à conduire, une pure merveille.
photo:Bertrand Godin
Très peu de voitures affichent une distribution des masses idéales de 50/50. Cet atout favorise la maniabilité d'autant puisque qu'il réduit les possibilités de sous-virage et de survirage et maintient la voiture relativement stable. Puisque la MX-5 est vive, la distribution des masses rend la voiture d'une maniabilité sans reproche.
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| Le véhicule est équipé d'un petit moteur de 4-cylindres développant 166 chevaux. |
Le moteur, un petit 4-cylindres de 2 litres développant 166 chevaux, n'est pas un foudre de puissance; cependant, considérant la taille du roadster, il se tire bien d'affaire. Grâce à la boîte de vitesses à 6 rapports rapprochés, on a l'impression d'accélérer rapidement, mais l'aiguille du compteur de vitesse monte lentement. On a donc l'impression d'être délinquant au volant sans l'être vraiment ! Comme les rapports sont très rapprochés, et la course du levier, courte, la boîte est passablement agréable à manipuler.
La direction est très directe, comme sur un kart; elle est précise et donne beaucoup de dynamisme à la conduite. En termes de tenue de route, c'est l'extase. Comme la voiture est assez légère, et que le toit rigide n'ajoute que 36 kilos, la suspension sportive à amortisseurs Bilstein réagit très bien dans les courbes. On a l'impression de conduire une voiture de course; mais elle demeure prévisible, ce qui la rend plus sûre et pousse à chercher un peu plus ses limites.
Le freinage, très ferme, affiche le même dynamisme que la conduite. Le toit rigide filtre beaucoup les bruits de l'extérieur. Le système d'antipatinage peut être désactivé pour maintenir l'agrément; mais si on le laisse en fonction, il travaille bien quand il pleut.
Concurrence
Avant de parler des concurrentes, il est pertinent de dire qu'aucune de ces voitures n'aurait vu le jour n'eût été de la MX-5. La concurrence directe se résume à deux voitures : la Pontiac Solstice (27 670 $) et la Saturn SKY (33 125 $). Par contre, on ne peut passer sous silence les autres roadsters de luxe : la Mercedes-Benz SLK300 (57 500 $), la BMW Z4 3.0 (55 400 $), l'Audi TT (49 900 $) et, dans une moindre mesure, la Nissan 350Z (56 498 $) et la Porsche Boxster (58 100 $). Par contre, deux autres joueurs peuvent se mesurer à la MX-5 : la MINI Cooper Cabriolet (31 600 $) et la nouvelle BMW 128i (39 900 $).
La version essayée est la Version Spéciale à tirage limité qui coûte 37 490 $. Elle comprend une peinture bleue de glace exclusive, des garnitures chromées, des jantes uniques de 17 pouces ainsi qu'une sellerie de cuir brun avec des piqûres bleues.
Conclusion
La MX-5 est et demeure l'incarnation automobile du plaisir de conduire à prix raisonnable. De plus, elle peut facilement devenir une alternative à la moto tout en étant plus sûre, plus pratique et tellement agréable à conduire, une pure merveille.
photo:Bertrand Godin
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