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Mazda CX-7 GT à TI 2011 : essai routier (vidéo)

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Mathieu St-Pierre
Le multisegment utilitaire sport
L'aménagement deux tons ressemble à ce qui m'avait séduit dans le CX-9. D'une austérité allemande et d'une finition japonaise, l'habitacle s'agence bien et fonctionne encore mieux. Mon seul reproche concerne la panoplie de boutons (la plupart redondants) sur le volant. Beaucoup d'entre eux sont trop petits, ce qui nous entraîne souvent à appuyer sur deux boutons à la fois.

Les sièges du CX-7 se révèlent assez confortables, surtout ceux à l'avant, et quatre adultes se sentiront à l'aise pendant un long voyage. Mon exemplaire GT incluait même des garnitures noir lustré, des cadrans électroluminescents, un éclairage indirect bleu ainsi que du cuir synthétique sur les portières. Par ailleurs, à défaut de dominer la catégorie, son aire de chargement rivalise en volume avec celles des Volkswagen Tiguan et Hyundai Tucson.

Mazda CX-7 GT 2011 intérieur
L'aménagement deux tons ressemble à ce qui m'avait séduit dans le CX-9. D'une austérité allemande et d'une finition japonaise, l'habitacle s'agence bien et fonctionne encore mieux. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com)

De série, le Mazda CX-7 2011 exploite un moteur à quatre cylindres de 2,5 L produisant 161 chevaux. Si cette puissance satisfera le conducteur moyen, j'ai eu la chance de profiter du moteur turbocompressé de 2,3 L qui génère 244 chevaux et un couple de 258 livres-pied. Ainsi alimenté, le CX-7 devient drôlement amusant à conduire. Le décalage du turbo reste minime et, une fois dépassé les 2200 tours/minute, l'expérience se transforme en partie de plaisir. Ajoutez à cela une boîte automatique à 6 rapports joliment calibrée et vous obtenez un excellent moyen de fuir le quotidien, et ce, vers n'importe quelle destination.

J'ai essayé le CX-7 en hiver à une ou deux reprises depuis son lancement en 2007. Croyez-moi, le système de traction intégrale à répartition active du couple de Mazda, exclusif aux versions GS et GT, se débrouille franchement bien. Je peux en dire autant de la boîte automatique, qui livre des passages doux et fluides en plus de réagir promptement aux commandes manuelles.

Le gros défaut du Mazda CX-7 GT 2011, selon moi, se trouve dans sa suspension aux réglages fermes, si bien qu'une chaussée endommagée vient compromettre le niveau de confort des passagers. En contrepartie, le véhicule demeure stable et rassurant sur l'autoroute et les chemins de campagne fraîchement asphaltés. Sinon, à la moindre ornière ou crevasse, la suspension ne semble pas prête à absorber les impacts.

Mazda CX-7 GT 2011 vue côté gauche
Le gros défaut du Mazda CX-7 GT 2011, selon moi, se trouve dans sa suspension aux réglages fermes. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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