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Lincoln MKZ Hybride 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Une réelle alternative signée Lincoln
Outre l’emblème ornant la croupe, un dispositif que Lincoln a baptisé « SmartGauge » différencie l’hybride. L’information abondante et le « coach » virtuel EcoGuide sont affichés sur deux écrans ACL de 4,3 pouces flanquant l’indicateur de vitesse central. Ces superbes instruments s’avèrent néanmoins distrayants, et une fois mes réglages sélectionnés, je n’ai pas parcouru les innombrables menus à nouveau.

L’information abondante et le « coach » virtuel EcoGuide sont affichés sur deux écrans ACL de 4,3 pouces flanquant l’indicateur de vitesse central. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com)

Sur la route, la MKZ Hybride est on ne peut plus agréable. Les technologies hybrides sont actuellement en pleine évolution; Miranda a récemment abordé le sujet dans son blogue, au terme d’une semaine en compagnie de la Lexus CT 200h. Une échappée derrière le volant du petit modèle à hayon désinvolte m’a également permi de constater ces améliorations.

Vu la montée actuelle des VE, les hybrides doivent désormais faire preuve d’autant de finesse qu’une voiture entièrement électrique sans boîte de vitesses. La brusquerie bien documentée des hybrides n’a plus sa place aujourd’hui, et le groupe motopropulseur de la MKZ s’avère aussi suave qu’un bon vin blanc bien frais.

En effet, je dirais que la MKZ propose une des mécaniques hybrides les plus limpides de l’industrie. Grâce à 191 chevaux générés conjointement par le 4-cylindres à essence de 2,5 litres et le moteur électrique synchrone à aimant permanent, la Lincoln ne roule pas autant qu’elle flotte.

La boîte à variation continue convient très bien à ce duo et en améliore l’efficacité. Développant beaucoup de couple, la MKZ ne manque jamais à l’appel, et vu qu’elle n’affectionne pas vraiment l’essence, vous économiserez beaucoup de temps de déplacement. Ford avance que l’hybride peut consommer aussi peut que 5,0 litres aux 100 km en moyenne. Or, mon essai d’une semaine a révélé des chiffres beaucoup moins reluisants. Quand j’y pense, j’ai consommé 50 % de plus que les données déclarées, soit une moyenne de 7,5 litres. Bon, le climatiseur fonctionnait souvent, mais la plupart des trajets ont été effectués en ville, où l’hybride devrait briller.

Au chapitre de l’expérience de conduite, on ne doit pas se contenter avec ce que l’on a comme pour la plupart des hybrides actuels. En fait, les fonctions de récupération de la MKZ se sont montrées beaucoup plus discrètes et actives que celles de véhicules semblables que j’ai évalués par le passé. En règle général, lors de la compression ou en roue libre, le système récupère de l’énergie pour recharger la batterie. La MKZ ne le faisait qu’à une des deux occasions.

Grâce à 191 chevaux générés conjointement par le 4-cylindres à essence de 2,5 litres et le moteur électrique synchrone à aimant permanent, la Lincoln ne roule pas autant qu’elle flotte. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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