Sachez qu'une autre solution peut vous venir en aide : SYNC, la technologie à commande vocale de Ford. La nouvelle version se veut plus conviviale que l'ancienne et elle sait beaucoup mieux déchiffrer ce qu'on lui dicte. Bref, plus besoin de recourir à des mots ou phrases spécifiques. Le cerveau de SYNC s'est développé et il comprend les ordres de l'utilisateur bien souvent du premier coup. La seule barrière à contourner, c'est celle de parler à une machine. Personnellement, je me suis toujours trouvé un peu ridicule de discuter avec ma voiture en présence d'autres passagers.
Le mariage de MyLincoln Touch et de SYNC constitue une percée vraiment intéressante dans le domaine des technologies automobiles, et ce, malgré les petits inspirants et les subtilités qui s'y rattachent. Ces deux systèmes vont-ils durer? Je crois que oui. Les conducteurs de la génération X qui ont grandi avec les ordinateurs deviendront bientôt des acheteurs potentiels pour Lincoln.
Au-delà de l'électronique sophistiquée, l'habitacle du MKX 2011 déborde de confort, de luxe et de style. Mon exemplaire m'a gâté avec ses sièges avant chauffants/ventilés et son impressionnant système de son THX assorti de deux écrans vidéo.
L'espace ne pose pas problème, surtout pour la majorité d'entre nous, mais je m'attendais à un peu plus de dégagement au niveau des jambes de la part de ce multisegment américain. Les grands gabarits s'y sentiront légèrement à l'étroit, ce qui ne les empêchera pas, en revanche, d'apprécier la puissance et la performance du MKX.
V6 musclé... mais sans EcoBoost
Le moteur ne manque certainement pas de muscle, bien qu'il ne s'agisse pas du prodigieux EcoBoost de Ford. Non, on parle plutôt d'un V6 de 3,7 litres qui génère 305 chevaux à 6500 tours/minute et un couple de 280 livres-pied à 4000 tours/minute.
Une boîte automatique à six rapports gère la cavalerie et la répartit aux quatre roues. Notons que tous les Lincoln MKX 2011 vendus au Canada jouissent de la traction intégrale. Malgré cela, la consommation du moteur se chiffre à 12,2 L/100 km en ville et à 8,8 L/100 km sur l'autoroute.
Enregistrant une moyenne de 13,8 L/100 km, mon modèle d'essai n'a pas rempli la promesse de la compagnie, mais c'est normal. Comme pour s'excuser, le MKX se contente d'essence ordinaire au lieu de super, faisant ainsi baisser le coût à la pompe.
La performance s'avère adéquate en général. Les décollages et les dépassements s'effectuent avec vigueur. Par contre, la sensibilité de la pédale d'accélérateur m'a agacé. On dirait que le véhicule veut nous offrir une sensation de puissance plus grande que ce qu'il est capable de livrer. Résultat : une action délicate du pied droit s'impose, sinon gare aux accélérations saccadées.
En résumé...
Le MKX 2011 demeure quand même hyper doux et décontracté sur la route, aidé par une suspension des plus souples. Sa direction paraît un peu lourde à basse vitesse, mais pour le reste, je trouve que ce multisegment intermédiaire de luxe place Lincoln à l'avant du peloton en matière de technologie et de contrôle par le conducteur.
Dommage que le moteur EcoBoost ne se fraie toujours pas un chemin sous le gracieux capot du MKX. La puissance est au rendez-vous, mais visiblement, la mécanique a un peu de rattrapage à faire sur l'électronique.
Le mariage de MyLincoln Touch et de SYNC constitue une percée vraiment intéressante dans le domaine des technologies automobiles, et ce, malgré les petits inspirants et les subtilités qui s'y rattachent. Ces deux systèmes vont-ils durer? Je crois que oui. Les conducteurs de la génération X qui ont grandi avec les ordinateurs deviendront bientôt des acheteurs potentiels pour Lincoln.
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| Les grands gabarits s'y sentiront légèrement à l'étroit, ce qui ne les empêchera pas, en revanche, d'apprécier la puissance et la performance du MKX. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com) |
Au-delà de l'électronique sophistiquée, l'habitacle du MKX 2011 déborde de confort, de luxe et de style. Mon exemplaire m'a gâté avec ses sièges avant chauffants/ventilés et son impressionnant système de son THX assorti de deux écrans vidéo.
L'espace ne pose pas problème, surtout pour la majorité d'entre nous, mais je m'attendais à un peu plus de dégagement au niveau des jambes de la part de ce multisegment américain. Les grands gabarits s'y sentiront légèrement à l'étroit, ce qui ne les empêchera pas, en revanche, d'apprécier la puissance et la performance du MKX.
V6 musclé... mais sans EcoBoost
Le moteur ne manque certainement pas de muscle, bien qu'il ne s'agisse pas du prodigieux EcoBoost de Ford. Non, on parle plutôt d'un V6 de 3,7 litres qui génère 305 chevaux à 6500 tours/minute et un couple de 280 livres-pied à 4000 tours/minute.
Une boîte automatique à six rapports gère la cavalerie et la répartit aux quatre roues. Notons que tous les Lincoln MKX 2011 vendus au Canada jouissent de la traction intégrale. Malgré cela, la consommation du moteur se chiffre à 12,2 L/100 km en ville et à 8,8 L/100 km sur l'autoroute.
Enregistrant une moyenne de 13,8 L/100 km, mon modèle d'essai n'a pas rempli la promesse de la compagnie, mais c'est normal. Comme pour s'excuser, le MKX se contente d'essence ordinaire au lieu de super, faisant ainsi baisser le coût à la pompe.
La performance s'avère adéquate en général. Les décollages et les dépassements s'effectuent avec vigueur. Par contre, la sensibilité de la pédale d'accélérateur m'a agacé. On dirait que le véhicule veut nous offrir une sensation de puissance plus grande que ce qu'il est capable de livrer. Résultat : une action délicate du pied droit s'impose, sinon gare aux accélérations saccadées.
En résumé...
Le MKX 2011 demeure quand même hyper doux et décontracté sur la route, aidé par une suspension des plus souples. Sa direction paraît un peu lourde à basse vitesse, mais pour le reste, je trouve que ce multisegment intermédiaire de luxe place Lincoln à l'avant du peloton en matière de technologie et de contrôle par le conducteur.
Dommage que le moteur EcoBoost ne se fraie toujours pas un chemin sous le gracieux capot du MKX. La puissance est au rendez-vous, mais visiblement, la mécanique a un peu de rattrapage à faire sur l'électronique.
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| Le MKX 2011 demeure quand même hyper doux et décontracté sur la route, aidé par une suspension des plus souples. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com) |
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