Malheureusement, il pleuvait, ce à quoi il faut s'attendre assez souvent en Islande. Tout autour de nous, le paysage faisait plutôt... lunaire ! Nous nous sommes arrêtés à un phare, sorte de lieu historique de l'endroit. Évidemment, nous étions au bord de la mer et je me pensais au bout du monde. L'Europe était à des centaines, des milliers de kilomètres. Sur place, un guide nous expliqua que nous étions sur deux plaques tectoniques différentes et que l'Islande grandissait de deux centimètres par année (alors qu'en Californie, la terre reculait de deux centimètres par année).
Jusque-là, la conduite de la Freelander était un charme. Vous en saurez plus en continuant la lecture de ce texte. Notre prochain arrêt était au bout du même chemin de gravier. Encore une fois, le paysage était plutôt... lunaire. Le guide islandais avait décidé de nous accompagner pour un bout de chemin et soudainement, nous avons vu quelques arbres, des conifères sur le flanc d'une colline, à peine une dizaine de sapins. Il nous expliqua alors que pour les Islandais, il s'agissait là d'une véritable forêt et ajouta en riant que l'on pourrait s'y perdre !
Nous étions alors rendus à un endroit très touristique appelé Lagon Bleu. En fait, il s'agissait d'un petit lac peu profond d'eau volcanique, un spa géothermique. L'eau y est bleue et très chaude et même s'il ne faisait que 50 degrés Fahrenheit à l'extérieur, je me suis baigné dans ces eaux volcaniques. Inutile de vous dire que l'endroit est très recherché et surtout bien organisé avec douches, casiers et restaurants. On y vient du monde entier pour profiter des effets de cette eau.