Puissance et haute technologie
La Murciélago affiche une forte ressemblance avec la Diablo, un oeil profane pouvant même les confondre. Cela illustre bien ce qu'elle est : une évolution plutôt qu'une nouveauté au sens propre. La suspension conserve la configuration à double levier triangulé, tandis que le calibrage des amortisseurs continue d'être contrôlé par le conducteur. Celui-ci peut également rele-ver la garde au sol de 45 mm pour les manoeuvres de stationnement.Pièce maîtresse de toute bonne sportive italienne, la cylindrée de ce fabuleux V12 passe à 6,2 litres, avec un gain d'une tren-taine de chevaux pour un mirobolant total de 580 ! Une nouvelle boîte manuelle à 6 rapports, pour laquelle on nous promet une sélection plus fluide, se charge de tirer la quintessence de cette mécanique d'exception. La traction intégrale et les dispositifs d'assistance électronique au pilotage (ABS, antipatinage et répartition du freinage) servent, de leur côté, à maîtriser cette bête féroce dans la mesure du possible.
Des objectifs ambi-tieux
Conscient de la piètre réputation des Lamborghini en matière de fiabilité, Audi a par ailleurs décidé de prendre le taureau par les cornes (excusez-la, elle était inévitable) en soumettant la Murciélago à une batterie de tests dans les conditions climatiques les plus extrêmes. Pour une voiture sortant des ateliers de Sant'Agata, il s'agit d'une première.Audi a un objectif de vente ambitieux, avec une production prévue de 500 exemplaires. C'est une quantité qui représente presque le double de la production annuelle du temps de la Diablo. À près de 400 000 dollars canadiens la copie (185 500 euros ou 1 455 000 francs), la tâche ne sera pas facile. Mais on peut toujours compter sur la 6/49 qui, à chaque semaine, s'occupe de faire naître des clients potentiels...