Après avoir remarqué les points visuels les plus évidents de cette nouvelle réalité, il n'y a nulle part où cette maturité n'est plus apparente qu'en prenant la route. J'ai pris le volant peu après que l'avion se soit
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| J'ai pris le volant peu après que l'avion se soit posé à Québec, avec un guide routier à ma droite, et l'aventure a débuté. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
posé à Québec, avec un guide routier à ma droite, une carte, un CD de musique juvénile agaçante (à part les quelques pistes de Coldplay et de Joss Stone) déjà inséré dans le lecteur, et l'aventure a débuté.
Comme je l'ai rapidement constaté, ce CD a pu m'aider à me maintenir réveillé pendant ce qui est rapidement devenu une randonnée troublante. Normalement, lors de tels événements de presse, je suis recueilli à l'aéroport à bord d'une navette, puis transféré à l'hôtel, pensant souvent en cours de route que le temps que je passe dans une limousine ou une fourgonnette est du temps perdu... au cours duquel je pourrais conduire la voiture que l'on m'a envoyé tester. Après un vol en deux parties, lequel a duré autour de huit heures en comptant l'escale, puis après avoir pris place dans la petite berline Rio mise à ma disposition, les averses qui tombaient par bourrasques et la noirceur totale tout autour, aucun navigateur à mes côtés et deux heures de conduite de nuit à travers des routes et des chemins inconnus devant moi, je me suis pris à me demander pourquoi j'aurais bien pu vouloir autre chose que le doux confort d'une banquette arrière et un chauffeur expérimenté à ma disposition.
Mon mécontentement s'est transformé en amertume austère lorsqu'un barrage de police est venu déranger notre route établie dès les deux premiers milles, ce qui a ruiné nos points de repère dès le départ. Devant
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| N'ayant pas le choix que de tourner à gauche, vers un secteur résidentiel dont nous ignorions l'existence, nous avons accéléré le rythme malgré le fait que nous soyons, à vrai dire, plutôt perdus. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
moi se trouvait la personnalité de la télé et journaliste automobile reconnu Tony Whitney, qui maugréait lui aussi, et juste à sa droite, la correspondante en langue chinoise Regina Chan, toujours accommodante et tout simplement charmante. Nous avons passé à travers un certain nombre de stationnements de centres d'achats puis, grâce au leadership de Tony, avons abouti à notre route prédestinée à nouveau, contournant ainsi le barrage.
Nous avons vite rejoint un autre barrage, et les eaux qui recouvraient la route devant nous nous a aide à comprendre la cause première de toute cette commotion. N'ayant pas le choix que de tourner à gauche, vers un secteur résidentiel dont nous ignorions l'existence, nous avons accéléré le rythme malgré le fait que nous soyons, à vrai dire, plutôt perdus. Encore une fois, à notre désespoir, nous avons passé sous l'autoroute sur
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| Il est à peu près certain que ce n'était pas le scénario imaginé par le personnel de relations publiques de Kia lorsqu'ils ont établi la première partie de notre quête, qu'ils avaient probablement planifiée en conduisant à travers les paysages pittoresques durant les heures de clarté. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
laquelle nous devions être sans voir aucune bretelle d'entrée. À ce moment, une autre Rio s'est amené derrière nous, laquelle avons-nous appris plus tard, transportait les exécutifs coréens, traînant dans le quartier et étant perdus depuis déjà quelques temps. Quelques appels au serviable personnel des relations publiques de Kia, certaines improvisations désespérées et la chance pure roulant désormais en notre faveur, nous avons fini par se retrouver dans la bonne direction, et par reprendre la route vers Charlevoix.
Une fois sortis de la ville de Québec, l'un des mes endroits favoris de ce grand pays qu'est le nôtre, la route s'est rétrécie et est devenue plus sinueuse, alors que la nuit devenait plus noire et que la pluie tombait avec une férocité renouvelée, ce que je n'avais pas vu depuis que je fus coincé dans un orage hors de Hilo, sur la grande île d'Hawaï. La route vers Charlevoix était glissante, ses dénivellations remplies de profondes flaques, et Tony conduisait avec une mission, les pensées d'un repas délectable et d'une confortable chambre d'hôtel dansant sans aucun doute dans sa tête. Malgré mes yeux fatigués, je ne pouvais pas vraiment faire autre chose que de le suivre du près, et le plus prudemment possible. Il est à peu près certain que ce n'était pas le scénario imaginé par le personnel de relations publiques de Kia lorsqu'ils ont établi la première partie de notre quête, qu'ils avaient probablement planifiée en conduisant à travers les paysages pittoresques durant les heures de clarté.
