Kia Amanti 2004

L'engin est un V6 de 3,5 L à deux arbres à cames en tête mobilisant 24 soupapes pour développer 195 chevaux. Vous n'avez pas la berlue : la Hyundai XG350 utilise le même moteur. Rien d'étonnant à cela puisque Kia est une filiale de Hyundai. Forcément, les deux berlines présentent de fortes ressemblances, notamment au chapitre du moteur. Je n'oublie pas la suspension avant à double fourchette, à bras multiples à l'arrière, ainsi que les quatre disques secondés par l'ABS.

Aucune option

Le répartiteur et l'assistance au freinage, les contrôles de traction et de la stabilité font partie de l'équipement standard, de sorte que les 48 concessionnaires Kia du Québec nous présenteront une seule version d'Amanti, sans option (les Américains auront droit à un deuxième modèle un peu moins équipé).

Kia Canada m'a permis de conduire en première un modèle de pré-production, qui présentait donc de légères lacunes sur le point d'être corrigées par les ingénieurs. En faisant abstraction de cette suspension musclée mais encore mal calibrée, j'ai ressenti du plaisir et de la confiance au volant de l'Amanti, volant par ailleurs serti de cuir et de bois. Réflexes dociles, silence à bord (sauf pour les bruits parasites provenant du toit ouvrant), saine neutralité dans les virages. Le V6 et la boîte automatique à 5 rapports accomplissent paresseusement leur besogne si on ne les bouscule pas, mais soyez exigeants et le duo s'affirme, comblant assurément les besoins de la clientèle visée.

Pour le reste, coffre généreux, trappe à skis, huit sacs gonflables, télécommandes à satiété et sono plus que décente. Il ne nous reste plus qu'à nous extasier sur la facture finale qui, selon nos sources fiables, devrait planer autour de 35 000$.

Autrement dit, si Kia s'apprête à pénétrer pour de bon dans l'univers du luxe, elle ne le fera pas en reniant ce qui a fait sa force jusqu'à présent: le rapport qualité/prix.