Les sièges sont enveloppants et confortables, la position de conduite, sans reproche, et tous les passagers, y compris les trois à l'arrière, profitent d'un dégagement étonnant.
Quant au tableau de bord et à la console centrale, ils sont tout simplement une réussite. Les cadrans, rétroéclairés d'un bleu royal, sont faciles à consulter. Au centre de la planche de bord, un écran tactile de 15 centimètres permet de commander la climatisation, la navigation et tous les autres systèmes.
Mais la trouvaille, c'est la molette de changement de rapports. Car dès qu'on appuie sur le bouton de démarrage (la XF profite, évidemment, d'un démarrage sans clé), une molette jaillit littéralement de la planche centrale. Du bout des doigts, on la manipule pour choisir le bon rapport. Et pour compléter le tout, les buses de ventilation s'ouvrent aussi dès que le moteur démarre. Même l'ouverture de la boîte à gants s'effectue en effleurant du bout du doigt l'une des boiseries placées face au passager.
Ces commandes, bien que novatrices, demandent cependant un certain apprentissage, mais elles ont le mérite d'être tout à fait uniques en leur genre.
Et le fauve rugit !
Mais une fois le moteur lancé, la nature sauvage de la Jaguar reprend le dessus. La bête rugit, profitant de son double échappement pour faire entendre une sonorité sans reproche. Et un petit coup d'accélérateur permet de mettre à profit les 420 chevaux du moteur suralimenté et les 6 rapports d'une boîte de vitesses ultra rapide.
Dans les faits, en mode sport, elle réagit sans aucun délai, permettant une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 5,5 secondes. Quant aux suspensions, adaptatives automatiquement sur la XF suralimentée, elles sont fermes en conduite dynamique, mais ne font aucun compromis sur le confort en conduite normale.
Seul le freinage, même s'il comporte beaucoup de technologie, ne réussit pas tout à fait à rendre justice à la voiture. Il demande une anticipation plus grande que prévue pour fournir un arrêt complet, et la pédale ne répond pas avec autant de sensibilité qu'on pourrait le croire.
Notons également que la direction, à assistance variable selon la vitesse, comme il se doit, n'est pas très communicative, mais répond avec vivacité et précision.
Un fauve qui sommeille
La Jaguar XF a définitivement la personnalité du félin qui l'inspire. Au repos, on admire sa silhouette élancée, son image de puissance et son assurance tranquille. Une fois qu'elle s'éveille, cependant, le gentil matou se transforme aisément en rugissant prédateur. La Jaguar XF est donc, sans contredit, une grande berline sport sans compromis.
photo:Philippe Champoux
Quant au tableau de bord et à la console centrale, ils sont tout simplement une réussite. Les cadrans, rétroéclairés d'un bleu royal, sont faciles à consulter. Au centre de la planche de bord, un écran tactile de 15 centimètres permet de commander la climatisation, la navigation et tous les autres systèmes.
Mais la trouvaille, c'est la molette de changement de rapports. Car dès qu'on appuie sur le bouton de démarrage (la XF profite, évidemment, d'un démarrage sans clé), une molette jaillit littéralement de la planche centrale. Du bout des doigts, on la manipule pour choisir le bon rapport. Et pour compléter le tout, les buses de ventilation s'ouvrent aussi dès que le moteur démarre. Même l'ouverture de la boîte à gants s'effectue en effleurant du bout du doigt l'une des boiseries placées face au passager.
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| La trouvaille de la Jaguar XF est la molette de changement de rapports. |
Ces commandes, bien que novatrices, demandent cependant un certain apprentissage, mais elles ont le mérite d'être tout à fait uniques en leur genre.
Et le fauve rugit !
Mais une fois le moteur lancé, la nature sauvage de la Jaguar reprend le dessus. La bête rugit, profitant de son double échappement pour faire entendre une sonorité sans reproche. Et un petit coup d'accélérateur permet de mettre à profit les 420 chevaux du moteur suralimenté et les 6 rapports d'une boîte de vitesses ultra rapide.
Dans les faits, en mode sport, elle réagit sans aucun délai, permettant une accélération de 0 à 100 km/h en moins de 5,5 secondes. Quant aux suspensions, adaptatives automatiquement sur la XF suralimentée, elles sont fermes en conduite dynamique, mais ne font aucun compromis sur le confort en conduite normale.
Seul le freinage, même s'il comporte beaucoup de technologie, ne réussit pas tout à fait à rendre justice à la voiture. Il demande une anticipation plus grande que prévue pour fournir un arrêt complet, et la pédale ne répond pas avec autant de sensibilité qu'on pourrait le croire.
Notons également que la direction, à assistance variable selon la vitesse, comme il se doit, n'est pas très communicative, mais répond avec vivacité et précision.
Un fauve qui sommeille
La Jaguar XF a définitivement la personnalité du félin qui l'inspire. Au repos, on admire sa silhouette élancée, son image de puissance et son assurance tranquille. Une fois qu'elle s'éveille, cependant, le gentil matou se transforme aisément en rugissant prédateur. La Jaguar XF est donc, sans contredit, une grande berline sport sans compromis.
photo:Philippe Champoux
Land Rover Range Rover Sport Supercharged 2009
Land Rover Range Rover Sport Supercharged 2009
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