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Infiniti G37x Sport 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Attention, BMW!
L'assemblage de l'habitacle est de première qualité et les matériaux employés s'avèrent agréables au toucher. Le champ de vision avant est bien dégagé, ce qui n'est malheureusement pas le cas vers l'arrière en raison de la forme des dossiers et de l'ampleur des montants de toit.

Brio sur la route
Mon essai routier de l'Infiniti G37x Sport 2009 s'est déroulé tantôt sur des routes enneigées et glissantes, tantôt sur de belles autoroutes sèches. Sur les surfaces précaires, la traction intégrale du constructeur nippon n'a jamais cessé de briller. Cependant, quand la neige recouvrait la chaussée de plusieurs pouces, la faible garde au sol de cette berline limitait ses actions. Je suis même resté pris en voulant sortir de ma cour, ce qui m'a obligé à pelleter la neige sous la voiture pendant de longues minutes.

Sur les surfaces claires, la G37x démontre vraiment toute sa fougue. Tout d'abord, sa capacité à gagner de la vitesse très rapidement est pour le moins renversante. En outre, le mordant de sa traction intégrale élimine le désagréable patinage des roues et assure des décollages et des reprises sans hésitation, quelles que soient les conditions.

Oui, la G37x accélère en trombe à un feu rouge, mais c'est son incroyable pouvoir de dépassement sur l'autoroute qui m'a le plus impressionné. Dès qu'on enfonce la pédale d'accélérateur au plancher, la boîte de vitesses rétrograde instantanément et la voiture est catapultée vers l'avant. Le moteur produit alors un son raffiné quoique pas tout à fait du même calibre que le grognement progressif du turbocompresseur de la 335i.

L'assemblage de l'habitacle est de première qualité et les matériaux employés s'avèrent agréables au toucher.

Agilité et souplesse
La G37x Sport propose au conducteur un engagement ferme et une récompense absolue. Cette berline sport bien ramassée paraît aussi solide que ses rivales allemandes lorsqu'on la lance dans les courbes. D'ailleurs, sa direction est très vive et très précise. Je n'ai noté pratiquement aucun roulis de caisse, même lors de mes manoeuvres les plus agressives.

Une séance en piste serait nécessaire pour évaluer le plein potentiel de la machine. Ceci dit, sur les routes publiques, je doute qu'on puisse blâmer de quelque façon la G37x au chapitre de l'agilité et de la tenue de route: elle tranche la route comme une lame de rasoir, et ce, sans être piquée au vif quand on la pousse à fond.

Malgré la grande sportivité de cette Infiniti, son confort de roulement n'est pas indument compromis. Elle nous fait vivre du bon temps sans se soucier des imperfections de la route comme les fameux nids-de-poule causés par l'hiver. C'est évidemment sur l'autoroute que la G37x Sport se montre la plus douce et la plus silencieuse, tout en faisant preuve d'une stabilité et d'une performance dignes d'une championne.

BMW ou Infiniti?
Il n'y a pas de véritable gagnante dans cette lutte, mais si vous privilégiez une alternative financièrement intéressante, la G37x Sport vous comblera avec sa traction intégrale sensationnelle à prix nettement plus alléchant que la 335i (ou, pour établir une comparaison juste, la 335i xDrive). De plus, son niveau de confort et de commodité est supérieur.

Bien sûr, il n'y a pas que le prix qui compte; la passion et le plaisir de conduire ont une importance capitale. C'est pourquoi un essai de ces deux voitures est incontournable avant d'acheter.
photo:Rob Rothwell
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Rob Rothwell
Rob Rothwell
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