Hyundai Tucson vs. Kia Sportage (Extrait vidéo)

Esthétiquement, le Hyundai propose une allure résolument plus macho que celle du Kia. En plus de sa gueule très masculine, il est élargi au niveau de la ceinture de caisse, pour offrir son look de batailleur. Toujours par rapport au Sportage, il possède un pilier C plus imposant, ce qui handicape légèrement la visibilité au ¾ arrière. Toutes les versions reçoivent un porte-bagages de toit, des glaces teintées foncées, des jantes en alliage qui diffèrent selon le modèle, ainsi que des élargisseurs d'ailes avec revêtement de bas de caisse. Les modèles à moteur V6 reçoivent cependant des poignées de porte et des rétroviseurs de couleur assortie, un échappement double, ainsi que des pare-chocs et bas de caisse de couleur grise. L'oeil averti remarquera également la présence de feux antibrouillards sur les versions à traction intégrale, ainsi qu'un toit ouvrant, sur le GLS.

Du côté de Kia, on propose un look certes moins agressif, mais tout aussi intéressant. Son museau plongeant et arrondi, sa calandre en relief, ses élargisseurs d'ailes et bas de caisse en surplomb, ses yeux globuleux et sa lunette arrière plus inclinée sont les principaux éléments stylistiques du véhicule. Cependant, le modèle LX n'a pas droit aux moulures de bas de caisse, ni à la galerie de toit, ce qui le rend légèrement dénudé. Comme chez Hyundai, les versions plus haut de gamme ont droit aux poignées de porte et aux rétroviseurs assortis, à l'échappement double ainsi qu'à un design différent des jantes.

Aménagement intérieur

De ce côté, il faut admettre que Kia l'emporte. Non seulement le design de la planche de bord est plus intéressant, mais les couleurs utilisées proposent une allure moins bon marché que celles de chez Hyundai. Le faux bois de la version EX V6 ne plaira certainement pas à tous, mais dans l'ensemble, c'est très esthétique. Chez Hyundai, le gris pâle omniprésent est loin d'être envoûtant. On retrouve en revanche une console centrale ornée d'aluminium brossé, ainsi qu'un levier de vitesse intégré à la console centrale, un peu à la façon du Lexus RX 330.

Dans les deux cas, le conducteur prend place derrière une planche de bord parfaitement aménagée, avec une console centrale légèrement inclinée en sa direction. Tous les boutons et divers contrôles sont superbement positionnés, afin d'offrir une ergonomie sans tache. Les espaces de rangement pullulent, et plus particulièrement chez Kia, qui offre trois porte-gobelets, un fourre-tout ainsi qu'un casier de rangement à deux niveaux, sous l'accoudoir. Parlant d'accoudoir, il faut savoir que dans les deux cas, celui de la version à boîte manuelle est fixe, tandis qu'avec l'automatique, on a droit à plusieurs niveaux d'ajustements.

Même s'ils ne sont pas parfaitement identiques, les sièges offrent tous deux un confort étonnant. Celui du conducteur est ajustable en hauteur à deux niveaux, et possède même un support lombaire. La qualité du tissu est fort convenable, plus particulièrement sur le Tucson, qui à défaut d'être moins résistant, est assurément plus agréable au toucher. Quant aux modèles équipés de la sellerie de cuir, ils héritent également de l'assise chauffante à l'avant, dont l'efficacité n'est malheureusement pas aussi rapide qu'on le voudrait. À l'arrière, la banquette met parfaitement à l'aise deux adultes ou trois enfants. Le dossier divisé 60/40 est d'ailleurs inclinable, afin de favoriser le confort. L'espace pour la tête et les jambes est fort convenable, et supérieur à la majorité des véhicules concurrents.