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| Photo - Antoine Joubert |
Au moment où certaines marques japonaises choisissent de tourner les coins ronds en matière de qualité d'assemblage et de finition, Hyundai continue de s'améliorer. Il est donc parfaitement normal de constater aujourd'hui que les produits de la firme coréenne proposent une finition égale ou supérieure à celle de la moyenne des japonaises concurrentes. La qualité des plastiques comme des autres matériaux est franchement étonnante, les agencements de couleurs sont plus riches, et la finition est fort bien ficelée. Seul l'éclairage verdâtre de la planche de bord, qui rappelle essentiellement celui des japonaises des années quatre-vingt-dix, pourrait être remplacé par quelque chose au goût du jour. Quant à la planche de bord elle-même, son design s'avère tout aussi sobre que celui des lignes extérieures. Cela ne lui enlève pas pour autant sa grande efficacité, puisque chaque détail a été longuement réfléchi, afin d'offrir une ergonomie sans faille.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
Un quatre cylindres de 2,4 litres, dont le rendement est franchement étonnant, vient se loger sous le capot de la version de base, appelée GL. Les performances sont fort convenables, même si elles ne surpassent pas celles d'une Accord. La grande amélioration de ce moteur, qui prenait également place dans le modèle de génération précédente, se traduit par une meilleure économie d'essence et une sonorité plus discrète. Au cours de mon essai, qui était constitué de 80 % de conduite sur autoroute, la moyenne de consommation d'essence s'est chiffrée à 8,2 litres aux 100 kilomètres. Il est donc tout à fait réaliste de croire en une consommation mi-ville mi-route de moins de 10 litres aux 100 kilomètres. Voilà qui est encourageant. Le quatre cylindres est disponible cette année avec une boîte manuelle à cinq rapports, qui peut bien sûr être remplacée par une automatique à quatre rapports, avec mode Shiftronic. Cette dernière n'est pas la plus agile qui soit, mais contribue à un confort de roulement des plus remarquables.
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| Photo - Antoine Joubert |
Secundo, les modèles GL V6 et LX héritent d'un nouveau V6 Lambda de 3,3 litres, à double arbre à cames en tête, dont la puissance atteint 235 chevaux. Grande souplesse, puissance très linéaire et accélérations musclées sont au rendez-vous. Un 0-100 km/h s'effectuant en 7,5 secondes confirme que la Sonata n'a rien à envier aux Accord, Camry et Mazda6, en matière de performances. Il serait d'ailleurs souhaitable que Hyundai envisage la possibilité de greffer ce moteur au coupé Tiburon, qui fait désormais pâle figure face à la nouvelle Mitsubishi Eclipse.
Comportement routier |
| Photo - Antoine Joubert |
Quelques centaines de mètres parcourus derrière son volant suffisent pour dire wow ! Le confort de cette intermédiaire est tel qu'il se compare avantageusement à celui de plusieurs berlines pleine grandeur. La direction est précise, le freinage est tout à fait adéquat, et les deux moteurs sont plus nerveux que jamais. La suspension plus souple que sportive absorbe efficacement les chocs, permet un excellent équilibre général, et procure un confort digne des rois. En virage, le roulis s'avère plus prononcé sur la version quatre cylindres, qui concède aux versions à moteur V6, de plus grosses barres antiroulis et des amortisseurs un tantinet plus fermes. Dans les deux cas, le nouveau châssis démontre une superbe rigidité. Par conséquent, les bruits de caisse sont carrément absents, de même que tout cliquetis, pouvant émaner d'un assemblage quelconque. Mais ce qui étonne par-dessus tout, c'est l'insonorisation. En effet, il serait presque possible de croire que l'on se trouve à bord d'une grande Lexus, tant le silence est maître à bord. À vitesse de croisière, le son du moteur est à peine perceptible, de même que celui de pneus en contact avec la chaussée.
