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Hyundai Genesis Coupe GT 3.8 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Même mon fiston, pourtant pas si grand, n’a pu trouver une façon confortable de s’y asseoir et de profiter de la randonnée. Il a plutôt fallu qu’il accepte de se tortiller un peu pour trouver un peu d’espace, non sans avoir laissé savoir, durant de longues et pénibles minutes, son mécontentement.

Sous le capot, son moteur de quelque 306 chevaux se montre docile et agréable.

Sportive sur la route
Évidemment, parce que la version essayée est la plus puissante du lot, c’est sur la route qu’elle se démarque le plus. Sous le capot, son moteur de quelque 306 chevaux se montre docile et agréable. Une simple pression du pied sur la pédale suffit largement pour faire déplacer le petit bolide, mais on ne ressent pas la violence du déplacement, comme c’est souvent le cas des voitures trop orientées vers la performance.

En fait, au contraire (et ce n’est pas une reproche), la puissance se dégage avec souplesse, éliminant la désagréable sensation de se retrouver le dos au tapis chaque fois que l’on appuie. En revanche, si une petite envie de frissons sportifs vous parcourt, appuyez fermement et le V6 se déchaîne avec vigueur.

Pour transmettre toute cette puissance aux roues, une boîte six vitesses aux rapports courts mais précis, dont la conception mécanique aurait cependant pu s’agrémenter d’un peu plus de sensations.

Quant au freinage, il est précis, mais on sent la pédale parfois spongieuse si on n’appuie pas avec assez d’insistance. Et attention, rappelez-vous que la Genesis Coupé est une propulsion, et non une traction. Un freinage appuyé en virage, et une réaccélération brusque, et vous devez réviser avec rapidité et précision vos leçons de conduite avancée, même si les systèmes électroniques de stabilité vous aident grandement à conserver le contrôle.

La vraie beauté de la Genesis Coupé cependant, réside dans la précision de sa direction. Malgré un certain point vers l’avant, elle enchaîne virages et trajectoires serrés avec aisance, conservant en tout temps la précision du train avant… aidée, il faut l’avouer, par des suspensions bien calibrées.

Conclusion
Malgré quelques défauts de visibilité, propres aux coupés sportifs doit-on le dire, la Hyundai Genesis Coupé est une jolie petite trouvaille. Relativement peu dispendieuse, efficace, et surtout habillée avec style, elle donne sans aucun doute une autre explication aux succès récents de Hyundai : des voitures comme on en voudrait davantage.

La Hyundai Genesis Coupé est une jolie petite trouvaille.



photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
Hyundai Genesis 3.8 GT 2010
hyundai genesis 2010
Hyundai Genesis 3.8 GT 2010
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Marc Bouchard
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Expert automobile
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