Les «vrais» amateurs de camions vous diront que vous ne pouvez rien entreprendre de «sérieux» avec cet «imposteur». Or, vous aurez compris par mon emploi des guillemets que je ne suis pas vraiment d’accord avec eux. Avec la fonction de verrouillage du système VTM-4 et le différentiel arrière à glissement limité, la Ridgeline peut bel et bien relever des défis hors route qui vont au-delà des simples chemins de terre. Je vous rappelle que ses capacités de remorquage et de charge utile sont assez élevées pour satisfaire la majorité des utilisateurs.
Le civisme de la Ridgeline sur la route demeure toutefois sa qualité distinctive. Il s’agit après tout de la seule camionnette sur le marché dotée d’une suspension entièrement indépendante. Cette dernière lui procure un roulement souple qui ne sacrifie pas pour autant la tenue de route ou la compétence au travail. Honnêtement, la conduite de la Ridgeline se révèle plus sportive que celle de toute autre camionnette, grande ou intermédiaire. Sa direction est bien calibrée et les freins livrent facilement la marchandise. C’est comme votre voiture de tous les jours, mais avec quelques avantages de plus.
L’acheter ou pas?
J’envisage présentement l’achat d’une camionnette, car je suis rendu à ce point dans ma vie où ma vénérable Volks ne me satisfait plus comme autrefois. Je désirer passer à autre chose. L’idéal serait un véhicule capable de tirer, pousser et transporter sans se préoccuper de la garde au sol, de l’huile qui coule, des freins qui bloquent et d’autres trucs du genre (que dis-je, j’aime encore ma vieille Allemande!). Une camionnette répondrait à tous mes besoins, dont celui de pouvoir remorquer une voiture.
Durant mon essai routier de la Honda Ridgeline 2010, j’ai magasiné chez Costco avec des amis et je me suis débarrassé de quelques rebuts au dépotoir local. Aucun problème; tout rentrait à merveille. Cependant, débourser 34 990 $ pour une Ridgeline de base me semble un peu excessif (je ne parle même pas de la version haut de gamme EX-L NAVI à 43 690 $). Tout est une question de besoins et de budget. En raison des rabais actuellement offerts, les Chevrolet Colorado, GMC Canyon et Dodge Dakota s’avèrent toutes moins dispendieuses à équipement similaire, sans compter qu’elles livrent une performance égale, voire supérieure. Bien sûr, elles n’offrent pas du tout le même raffinement. Une Ford Ranger ou Mazda Série B coûte beaucoup moins cher, mais chacune semble désuète en 2010.
La Ridgeline, en contrepartie, m’apparaît en avance sur son temps – peut-être pas en termes de design, mais au niveau de la conduite, définitivement. Je suis prêt à parier que Honda connaîtra un franc succès si les stylistes de la prochaine génération visent dans le mille.
Le civisme de la Ridgeline sur la route demeure toutefois sa qualité distinctive. Il s’agit après tout de la seule camionnette sur le marché dotée d’une suspension entièrement indépendante. Cette dernière lui procure un roulement souple qui ne sacrifie pas pour autant la tenue de route ou la compétence au travail. Honnêtement, la conduite de la Ridgeline se révèle plus sportive que celle de toute autre camionnette, grande ou intermédiaire. Sa direction est bien calibrée et les freins livrent facilement la marchandise. C’est comme votre voiture de tous les jours, mais avec quelques avantages de plus.
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| Le civisme de la Ridgeline sur la route demeure sa qualité distinctive. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
L’acheter ou pas?
J’envisage présentement l’achat d’une camionnette, car je suis rendu à ce point dans ma vie où ma vénérable Volks ne me satisfait plus comme autrefois. Je désirer passer à autre chose. L’idéal serait un véhicule capable de tirer, pousser et transporter sans se préoccuper de la garde au sol, de l’huile qui coule, des freins qui bloquent et d’autres trucs du genre (que dis-je, j’aime encore ma vieille Allemande!). Une camionnette répondrait à tous mes besoins, dont celui de pouvoir remorquer une voiture.
Durant mon essai routier de la Honda Ridgeline 2010, j’ai magasiné chez Costco avec des amis et je me suis débarrassé de quelques rebuts au dépotoir local. Aucun problème; tout rentrait à merveille. Cependant, débourser 34 990 $ pour une Ridgeline de base me semble un peu excessif (je ne parle même pas de la version haut de gamme EX-L NAVI à 43 690 $). Tout est une question de besoins et de budget. En raison des rabais actuellement offerts, les Chevrolet Colorado, GMC Canyon et Dodge Dakota s’avèrent toutes moins dispendieuses à équipement similaire, sans compter qu’elles livrent une performance égale, voire supérieure. Bien sûr, elles n’offrent pas du tout le même raffinement. Une Ford Ranger ou Mazda Série B coûte beaucoup moins cher, mais chacune semble désuète en 2010.
La Ridgeline, en contrepartie, m’apparaît en avance sur son temps – peut-être pas en termes de design, mais au niveau de la conduite, définitivement. Je suis prêt à parier que Honda connaîtra un franc succès si les stylistes de la prochaine génération visent dans le mille.
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