Autre particularité intrigante de l’Insight EX: les palettes de commande manuelle sur le volant. Normalement, on les retrouve dans les bolides de performance pour profiter d’une conduite plus sportive; comment expliquer leur présence dans une voiture au moteur de 1,3 litre jumelé à une transmission à variation continue? Je me suis amusé un peu avec les palettes et j’ai bien remarqué que le régime variait en conséquence. L’électronique ne permettait pas à la boîte CVT de maintenir la vitesse que je désirais mais, après quelques minutes, le «rapport» augmentait afin de minimiser le régime du moteur.
En ville, la Honda Insight 2010 se comporte à peu près comme n’importe quelle berline. Toutefois, lorsque la circulation devenait congestionnée, le système de freinage régénérateur nécessitait un peu d’adaptation; autrement, j’avais tendance à m’immobiliser un mètre plus tôt que prévu. Changer de voie s’avère un jeu d’enfant grâce aux vitres et aux miroirs de dimension généreuse. Et une fois qu’on s’habitue à la double lunette du hayon, la visibilité arrière est très bonne.
Sur l’autoroute, je pouvais maintenir n’importe quelle vitesse de croisière. En revanche, même avec l’accélérateur au plancher et la CVT qui fait grimper le régime près de la zone critique, les dépassements et l’embarquement sur les voies rapides s’effectuent d’une manière un peu léthargique. Si c’est ça la voiture de l’avenir, il va nous falloir de plus longues bretelles d’accès!
Enfin, négocier les virages avec l’Insight n’a rien de différent ou d’anormal. Le poids additionnel des batteries a été suffisamment réduit et la masse totale du véhicule est assez bien répartie pour limiter le roulis de caisse.
Bref, dans la vie de tous les jours, la nouvelle Honda Insight 2010 demande bien un peu d’ajustement de la part du conducteur, mais on en récolte une facture d’essence beaucoup moins salée.
photo:Charles Renny
En ville, la Honda Insight 2010 se comporte à peu près comme n’importe quelle berline. Toutefois, lorsque la circulation devenait congestionnée, le système de freinage régénérateur nécessitait un peu d’adaptation; autrement, j’avais tendance à m’immobiliser un mètre plus tôt que prévu. Changer de voie s’avère un jeu d’enfant grâce aux vitres et aux miroirs de dimension généreuse. Et une fois qu’on s’habitue à la double lunette du hayon, la visibilité arrière est très bonne.
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| Lorsque la circulation devenait congestionnée, le système de freinage nécessitait un peu d’adaptation. |
Sur l’autoroute, je pouvais maintenir n’importe quelle vitesse de croisière. En revanche, même avec l’accélérateur au plancher et la CVT qui fait grimper le régime près de la zone critique, les dépassements et l’embarquement sur les voies rapides s’effectuent d’une manière un peu léthargique. Si c’est ça la voiture de l’avenir, il va nous falloir de plus longues bretelles d’accès!
Enfin, négocier les virages avec l’Insight n’a rien de différent ou d’anormal. Le poids additionnel des batteries a été suffisamment réduit et la masse totale du véhicule est assez bien répartie pour limiter le roulis de caisse.
Bref, dans la vie de tous les jours, la nouvelle Honda Insight 2010 demande bien un peu d’ajustement de la part du conducteur, mais on en récolte une facture d’essence beaucoup moins salée.
photo:Charles Renny
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