Mécanique
Sous le capot de la SiR trône le petit 4 cylindres de 2,0 litres que l'on retrouve également dans la populaire Acura RSX. Développant 160 chevaux, il offre des performances très agréables qui poussent souvent à la délinquance. Même s'il n'est pas aussi performant que celui de la version Type R vendue en Europe, les amateurs pourront sans aucun doute y trouver leur compte. Les accélérations sont vives, progressives, et les reprises le sont tout autant. De plus, comme tout bon moteur i-VTEC, il affectionne les hauts régimes et ne demande qu'à atteindre sa limite, se situant à 6800 tr/min. Malgré un poids pratiquement similaire, la SiR est légèrement plus rapide que sa cousine de chez Acura, la RSX. En dépit d'un couple inférieur, elle boucle le 0-100 km/h en 7,9 secondes et atteint 210 km/h en vitesse de pointe. Parmi les points intéressants, notons une sonorité très agréable à l'oreille ainsi qu'une consommation d'essence frugale, se situant à 8,3 litres au 100 kilomètres.
Pour accompagner ce petit moteur, la SiR fait appel à une boîte manuelle à 5 rapports. Ici, pas de boîte automatique. Voilà peut-être la preuve que cette voiture nous provient d'Europe ! En ce qui concerne la manuelle, il est difficile de lui trouver le moindre défaut. Bien étagée, elle permet d'exploiter au maximum la puissance du moteur. De plus, le levier est un exemple de précision et la faible course entre les rapports rappelle encore une fois la boîte de la S2000, ou de la RSX. Bref, le groupe motopropulseur est en pleine forme, et brille de tous ses feux.
Comportement
Dès les premiers tours de roues, la SiR démontre son tempérament sportif. La direction est précise et incisive, et sa faible assistance transmet une bonne sensation au conducteur. Comme le châssis et le moteur, la suspension est également empruntée à la RSX. Elle effectue un excellent boulot, en donnant à ce petit bolide, une bonne stabilité directionnelle et une tenue de route étonnante. En virage, la voiture est légèrement sous-vireuse, mais drôlement moins que l'an passé, puisqu'on l'a doté pour 2004 de jantes de 16 pouces avec pneus à profil bas. Le roulis est donc faible et la voiture redemande constamment à parcourir des chemins sinueux. Très agile, elle se conduit aussi bien sur de grandes routes qu'en ville, et se faufile pratiquement partout. Évidemment, le confort n'est pas royal et la voiture fait sentir la plupart des imperfections de la route. Par contre, elle n'est pas fatigante sur de longs trajets, et filtre avec brio les divers bruits extérieurs et éoliens.
Là où la SiR déçoit, c'est au niveau du freinage. Elle a beau être équipée de quatre disques, de l'antiblocage et de la distribution électronique de force de freinage, elle ne freine pas avec suffisamment d'ardeur. Entendons-nous, en conduite normale, le système répond bien, mais lors d'un arrêt d'urgence ou en conduite sportive, c'est drôlement décevant. Non seulement, la puissance n'est pas au rendez-vous, mais l'endurance est quasiment nulle, ce qui fait ressortir ces odeurs de brûlé après seulement quelques ralentissements consécutifs, tout en réduisant au minimum l'efficacité des disques.
Sous le capot de la SiR trône le petit 4 cylindres de 2,0 litres que l'on retrouve également dans la populaire Acura RSX. Développant 160 chevaux, il offre des performances très agréables qui poussent souvent à la délinquance. Même s'il n'est pas aussi performant que celui de la version Type R vendue en Europe, les amateurs pourront sans aucun doute y trouver leur compte. Les accélérations sont vives, progressives, et les reprises le sont tout autant. De plus, comme tout bon moteur i-VTEC, il affectionne les hauts régimes et ne demande qu'à atteindre sa limite, se situant à 6800 tr/min. Malgré un poids pratiquement similaire, la SiR est légèrement plus rapide que sa cousine de chez Acura, la RSX. En dépit d'un couple inférieur, elle boucle le 0-100 km/h en 7,9 secondes et atteint 210 km/h en vitesse de pointe. Parmi les points intéressants, notons une sonorité très agréable à l'oreille ainsi qu'une consommation d'essence frugale, se situant à 8,3 litres au 100 kilomètres. Pour accompagner ce petit moteur, la SiR fait appel à une boîte manuelle à 5 rapports. Ici, pas de boîte automatique. Voilà peut-être la preuve que cette voiture nous provient d'Europe ! En ce qui concerne la manuelle, il est difficile de lui trouver le moindre défaut. Bien étagée, elle permet d'exploiter au maximum la puissance du moteur. De plus, le levier est un exemple de précision et la faible course entre les rapports rappelle encore une fois la boîte de la S2000, ou de la RSX. Bref, le groupe motopropulseur est en pleine forme, et brille de tous ses feux.
Comportement
Dès les premiers tours de roues, la SiR démontre son tempérament sportif. La direction est précise et incisive, et sa faible assistance transmet une bonne sensation au conducteur. Comme le châssis et le moteur, la suspension est également empruntée à la RSX. Elle effectue un excellent boulot, en donnant à ce petit bolide, une bonne stabilité directionnelle et une tenue de route étonnante. En virage, la voiture est légèrement sous-vireuse, mais drôlement moins que l'an passé, puisqu'on l'a doté pour 2004 de jantes de 16 pouces avec pneus à profil bas. Le roulis est donc faible et la voiture redemande constamment à parcourir des chemins sinueux. Très agile, elle se conduit aussi bien sur de grandes routes qu'en ville, et se faufile pratiquement partout. Évidemment, le confort n'est pas royal et la voiture fait sentir la plupart des imperfections de la route. Par contre, elle n'est pas fatigante sur de longs trajets, et filtre avec brio les divers bruits extérieurs et éoliens.
Là où la SiR déçoit, c'est au niveau du freinage. Elle a beau être équipée de quatre disques, de l'antiblocage et de la distribution électronique de force de freinage, elle ne freine pas avec suffisamment d'ardeur. Entendons-nous, en conduite normale, le système répond bien, mais lors d'un arrêt d'urgence ou en conduite sportive, c'est drôlement décevant. Non seulement, la puissance n'est pas au rendez-vous, mais l'endurance est quasiment nulle, ce qui fait ressortir ces odeurs de brûlé après seulement quelques ralentissements consécutifs, tout en réduisant au minimum l'efficacité des disques.