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Ford Mustang GT Décapotable 2012 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Puissance brute, simplicité rafraîchissante
La puissance avait grimpé à 412 ch pour 2011, donc ce monstre mécanique entame 2012 inchangé, c’est-à-dire avec beaucoup de punch et les effets sonores appropriés. Qu’on se le dise : la Mustang GT n’est pas discrète.

Le V8 de 5,0 litres à 32 soupapes de la GT déploie ses 412 chevaux à 6 500 tours. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Si la robe Bleu éclatant ne vous en met pas plein la vue, l’échappement double le fera sûrement. Ford n’est pas tombé sur la sonorité enivrante de la Mustang GT au hasard, mais à coup de recherches et d’expérimentation. Ce sont ce grondement et ce gazouillement de V8 distinctifs qui en font une machine si grisante, surtout quand on abaisse le toit pour profiter de la cacophonie dans toute sa splendeur.

Évidemment, les promesses ne suffisent pas : il faut savoir livrer la marchandise… et la GT la livre! Elle met une énorme et féroce beurrée de puissance à notre portée, surtout lorsque le gros 8 franchit les 4 000 tours en sa fulgurante montée vers la ligne rouge à 7 000 r/min.

La courte course du levier optionnel coiffé d’une bille de pool bleu acier rehausse l’expérience. Les vrais mordus automobiles peuvent difficilement en demander plus. Aucune palette au volant, aucun double embrayage pour des changements de rapports à vitesse de l’éclair; aucune correspondance du régime en rétrogradant, aucun des derniers gadgets technologiques qui réduisent le rôle du conducteur.

Ce que le conducteur ne contrôle pas? Les réglages de la suspension. Contrairement à certaines sportives, la Mustang GT n’offre pas au conducteur la possibilité de jouer avec l’ajustement de la suspension. On doit se contenter de ce que Ford propose… ce qui n’est pas forcément décevant, au contraire.

Virages bien maîtrisés, travail raisonnable de la suspension
Certains ont critiqué l’absence d’une suspension arrière indépendante, et « oui » une telle configuration peut s’avérer supérieure à l’essieu rigide de la Mustang. Or, en réalité, cette architecture se montre hautement efficace et conviviale.

Mon modèle d’essai n’avait pas de misère à rester bien planté et garder son sang-froid lors de manœuvres agressives sur les surfaces lisses. Elle n’aurait peut-être pas fait aussi bien sur du bitume moins beau, mais l’agilité et les prouesses de ma machine m’ont tout de même impressionné. J’ai également bien apprécié le travail de sa suspension, peu importe l’état de la route.

Mon modèle d’essai n’avait pas de misère à rester bien planté et garder son sang-froid lors de manœuvres agressives sur les surfaces lisses. (Photo: Ford)
Rob Rothwell
Rob Rothwell
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