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Ford Mustang GT 2007 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
Les places arrière conviennent pour une courte promenade, mais n'en demandez pas plus à vos passagers.
Le dessus du tableau de bord formait une surface épaisse recouverte de cuir noir aux coutures blanches, tandis que la partie inférieure et la console arboraient un fini en aluminium brossé.
 
Les porte-gobelets, situés sur la console derrière le levier de vitesses, sont mal conçus: l'un est plus profond que l'autre (pour tenir une bouteille, sans doute) et, à plus d'une reprise, je n'arrivais pas à sortir mon verre de café d'une seule main sans en renverser sur la console.

L'épais volant garni de cuir offre une bonne prise et la direction en soi est plutôt lourde, ce qui me convenait tout à fait. Cependant, je n'ai pas aimé les bras du volant en aluminium, que je trouvais tape-à-l'oeil et inappropriés. Ceux en métal perforé des anciennes Shelby auraient mieux fait l'affaire. Ceci dit, le logo de la Mustang au centre du volant est une belle touche.

Les angles morts sont considérables étant donné la petitesse des vitres latérales arrière et/ou l'énormité des montants arrière. En outre, il me fallait ajuster la hauteur du siège du conducteur pour ne pas avoir l'impression d'être assise dans une baignoire.

1000 watts!
Aucun bolide de performance digne de ce nom n'est complet sans un puissant système audio. Mon modèle d'essai était équipé de la chaîne stéréo Shaker 1000 à 10 haut-parleurs de Ford. C'est 1000 watts de puissance sonore qui font vibrer les sièges, le volant dans nos mains et les pédales sous nos pieds.

Si vous voulez mettre cette disco mobile en veilleuse, il suffit d'appuyer sur un bouton.

La conduite
Le V8 de 4,6 litres qui gronde sous le capot possède un bloc en aluminium léger et développe 300 chevaux, ce qui fait de la Mustang un vrai muscle car moderne.

(Note: la version de base au V6 de 4,0 litres génère 210 chevaux et un couple de 240 livres-pied, soit un rendement comparable aux V8 des années 1960.)

Un petit levier de vitesses est relié à la transmission manuelle à cinq rapports et il favorise des passages très rapides grâce à une course rapprochée. Certains pourraient trouver qu'il manque de conviction mais, pour ma part, j'ai adoré sa fluidité d'action. Quant à la pédale d'embrayage, elle est ferme mais relativement légère.

Malgré sa puissance prodigieuse et le fait qu'elle soit propulsée par ses roues arrière, la Mustang n'avait pas vraiment tendance à déraper à l'arrière, même lorsque poussée à fond. Les roues avant, elles, semblaient s'accrocher aux imperfections de la route, mais ce n'était rien de trop agaçant ou imprévisible. La monocoque rigide intègre une cage de sécurité qui enveloppe les passagers tout en optimisant la résistance aux collisions et l'atténuation du roulis.

Le derrière de la Mustang demeure en contrôle grâce à l'antipatinage.
Lesley Wimbush
Lesley Wimbush
Expert automobile
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