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Ford Fiesta 2009 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Un essai sur parcours spécial qui laisse présager une Fiesta canadienne très amusante
Aucune des deux n’est décevante quand on parle de maniabilité; elles reflètent simplement ce que les acheteurs nord-américains s’attendent à retrouver dans un modèle d’entrée de gamme.

La Fiesta paraît relativement bien ancrée et stable à vitesse d’autoroute, tandis que le bruit qui pénètre dans l’habitacle demeure sans problème.

La Fiesta, elle, rehausse le jeu d’un cran avec sa suspension plus ferme, sa direction plus vive et son châssis visiblement plus équilibré et solide. Dès le premier virage, j’ai pu sentir le derrière de la Fiesta suivre le nez très étroitement. En outre, la voiture est plus communicative et plus sensible aux commandes du pilote, ne bronchant que très peu lorsqu’on la projette de tout son poids dans une série de courbes. C’est davantage un go-kart qu’une familiale.

Le volant gainé de cuir avec prises pour les pouces (comme dans les bolides de course) est une belle touche, soit dit en passant. Espérons qu’il sera conservé dans le modèle de série canadien.

En termes de dynamisme et de sportivité, la plus sérieuse opposante de la Fiesta était sans contredit la Honda Fit Sport. Les deux sont alertes, précises et inspirantes à conduire. La Fit est même un peu plus prompte dans sa direction. En revanche, la Fiesta paraît légèrement plus petite et agile.

Évidemment, les conducteurs de Ford Fiesta ne passeront pas leur temps à faire crisser leurs pneus dans les cours de stationnement, mais sa maniabilité supérieure valide les efforts du constructeur pour en faire un produit divertissant de plus haut niveau que la moyenne. En Europe, Ford a d’ailleurs la réputation de créer des modèles d’entrée de gamme très compétents.

Une fois sorti de la zone de tests et atterri sur les routes publiques, je n’ai pas senti que la fermeté de la Fiesta affectait grandement son confort de roulement. Elle livre une impression de calme et de solidité sur la plupart des surfaces, quoique la conduite peut parfois devenir sautillante voire saccadée sur les chaussées plus endommagées. Globalement, les ingénieurs ont choisi un bon compromis entre confort et tenue de route.

À cela s’ajoutent des freins, un volant et un levier de vitesses dont le maniement est léger et l’action, énergique. La visibilité est bonne et le diamètre de braquage est court, ce qui rend la négociation des obstacles urbains encore plus facile et agréable. La Fiesta paraît relativement bien ancrée et stable à vitesse d’autoroute, tandis que le bruit qui pénètre dans l’habitacle demeure sans problème à l’intérieur des limites de l’acceptable pour un véhicule de cette catégorie.

Des reproches? Eh bien, je peux vous dire que l’espace arrière est tout juste convenable pour des adultes et que le dos des sièges arrière laissé sur le métal fait très bon marché.

Le moteur de 1,6 litre à quatre cylindres se montre quand même doux et flexible grâce au calage variable des soupapes.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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