Ma sortie de virage a probablement été la meilleure que j'ai faite dans ma vie, en partie grâce à une des voitures les plus performantes que j'ai
testées ici au Mont-Tremblant. La montée de puissance des 490 chevaux a propulsé la F430 au-delà de la petite colline, après quoi j'ai pu facilement éclipser la vitesse de pointe que j'avais atteinte avec une Dodge Viper à peine quelques semaine auparavant. Pas mal.
Encore une fois, la longue ligne droite se terminait par un virage où on a l'impression de devoir appuyer au fond sur la pédale de freins. J'ai toutefois résisté à cette envie, plongeant dans la courbe en ne faisant que relâcher subtilement l'accélérateur. Il s'agit en fait d'un virage extrêmement rapide, et ma Ferrari l'a enfilé aussi nonchalamment que si elle roulait sur une petite route de campagne. Cette même prestation s'est reproduite quelques secondes plus tard, lorsque la piste se tord vers la gauche pour monter une pente et se diriger vers le virage du pont. Sous le pont, un virage serré vers la gauche suscite les envies les plus folles, mais il faudrait vraiment être suicidaire pour y charger la F430 à toute allure. Je connais la limite, ayant déjà expulsé une Mustang Saleen en tête-à-queue sur le gazon, à mon plus grand embarras. J'ai donc usé de
tous mes talents pour négocier ce virage, avant de me retrouver devant une autre courbe prononcée qui entraîne la voiture vers les puits ou, avec un peu de contrôle, vers un autre tour de piste. Devinez ce que j'ai fait!
Bien que je sois loin d'avoir passé tout le temps que j'aurais souhaité à bord de la Ferrari F430, j'ai compris dès les premières secondes que j'avais entre les mains quelque chose de réellement extraordinaire. Bien sûr, j'aurais pu en dire autant de n'importe quelle Ferrari précédente, mais aucune ne m'aurait permis de trouver d'emblée une position de conduite aussi idéale et d'être tout de suite assez confortable pour réaliser certains des meilleurs tours dans ma carrière de pilote amateur. Oui, la F430 a bel et bien élevé le jeu de Ferrari au point de pouvoir se mesurer à toutes ses rivales sur la piste et sur la route. Voilà une voiture qui, à l'heure actuelle, pourrait facilement être agréable sur une base quotidienne, compte tenu de son fonctionnement aisé et de son haut niveau de raffinement, supérieur à tout autre modèle au V8 avant elle.
Fiche technique (F1):
Note : Des images grand format sont disponibles dans l'album photo.
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| Cette voiture est l'une des plus performantes que j'ai testées ici au Mont-Tremblant. (Photo: Ray Watson, Canadian Auto Press) |
Encore une fois, la longue ligne droite se terminait par un virage où on a l'impression de devoir appuyer au fond sur la pédale de freins. J'ai toutefois résisté à cette envie, plongeant dans la courbe en ne faisant que relâcher subtilement l'accélérateur. Il s'agit en fait d'un virage extrêmement rapide, et ma Ferrari l'a enfilé aussi nonchalamment que si elle roulait sur une petite route de campagne. Cette même prestation s'est reproduite quelques secondes plus tard, lorsque la piste se tord vers la gauche pour monter une pente et se diriger vers le virage du pont. Sous le pont, un virage serré vers la gauche suscite les envies les plus folles, mais il faudrait vraiment être suicidaire pour y charger la F430 à toute allure. Je connais la limite, ayant déjà expulsé une Mustang Saleen en tête-à-queue sur le gazon, à mon plus grand embarras. J'ai donc usé de
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| La F430 est une voiture qui, à l'heure actuelle, pourrait facilement être agréable sur une base quotidienne. (Photo: Ray Watson, Canadian Auto Press) |
Bien que je sois loin d'avoir passé tout le temps que j'aurais souhaité à bord de la Ferrari F430, j'ai compris dès les premières secondes que j'avais entre les mains quelque chose de réellement extraordinaire. Bien sûr, j'aurais pu en dire autant de n'importe quelle Ferrari précédente, mais aucune ne m'aurait permis de trouver d'emblée une position de conduite aussi idéale et d'être tout de suite assez confortable pour réaliser certains des meilleurs tours dans ma carrière de pilote amateur. Oui, la F430 a bel et bien élevé le jeu de Ferrari au point de pouvoir se mesurer à toutes ses rivales sur la piste et sur la route. Voilà une voiture qui, à l'heure actuelle, pourrait facilement être agréable sur une base quotidienne, compte tenu de son fonctionnement aisé et de son haut niveau de raffinement, supérieur à tout autre modèle au V8 avant elle.
Fiche technique (F1):
- Prix: 269 258 $ (modèle de base à partir de 251 595 $)
- Silhouette: coupé deux portes
- Entraînement: moteur central, propulsion
- Moteur: V8 de 4,3 litres, 32 soupapes, DACT, 490 chevaux, couple de 343 lb-pi
- Transmission: séquentielle à six vitesses avec commandes au volant
- Freins (avant/arrière): disque/disque, ABS, EBD
- Accélération (0-100 km/h): 4,0 s
- Vitesse de pointe: 320 km/h
- Poids en ordre de marche: 1450 kg (3196 lb)
- Dimensions extérieures (L/l/H): 4512 / 1923 / 1214 mm
- Empattement: 2600 mm
- Nombre de places: 2
- Volume de chargement: 250 L
- Consommation combinée (ville-autoroute): 18,3 L/100 km
- Compétition: Chevrolet Corvette Z06, Dodge Viper SRT-10, Ford GT, Lamborghini Gallardo, Mercedes-Benz SL55 AMG, Porsche 911 Turbo
- Site Internet: www.ferrariworld.com ou www.ferrarina.com
Note : Des images grand format sont disponibles dans l'album photo.
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