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Essai: Toyota FJ Cruiser 2007

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Un vilain petit canard extrêmement compétent
escamotable tandis que le passager en est privé, un point qui a soulevé l'ire de mon copilote. L'espace pour les jambes à l'arrière peut être un peu juste si les passagers avant sont particulièrement gourmands sur ce point. De plus, même si les portes arrière sont du type suicide, l'accès aux places arrière est difficile dans le meilleur des cas. Une fois assis sur la banquette arrière, la visibilité pour les passagers arrière est marginale avec ces petites vitres latérales bizarres qui ne peuvent s'ouvrir par surcroît. La visibilité pour le conducteur n'est pas bien mieux. Le pare-brise me rappelle celui de la Hummer H3. Dans les deux cas, l'angle très droit de la vitre combiné au toit plutôt bas réduit la visibilité en hauteur, ce qui empêche de bien voir les feux de circulation. Ce que la FJ possède et que la H3 n'a pas est un troisième essuie-glace. À trois, les essuie-glaces effectuent un travail merveilleux sur le large pare-brise de la FJ et cela s'avère particulièrement utile lors d'une aventure dans la boue.

Que ce soit dans la boue épaisse ou dans un stationnement de centre d'achat, la FJ Cruiser est un plaisir à conduire grâce en partie à la position
(Photo : Rob Rothwell, Auto123.com)

d'assise haute. Une fois sur la route, j'ai été fortement impressionné par la solidité du châssis et de la qualité du roulement que la FJ procure. Il n'y a absolument pas de bruit de suspension ou de caisse à signaler et c'est un fait plutôt inhabituel pour un 4x4 conçu pour la dure besogne. Les ingénieurs de Toyota ont effectué un travail colossal pour doter la FJ d'un châssis en échelle très rigide sur lequel ils ont boulonné une suspension à grand débattement sophistiquée. Cet arrangement complexe procure un roulement remarquablement confortable même sur les pires revêtements imaginables. Afin d'éliminer davantage les bruits et de renforcer la quiétude des passagers, mon véhicule d'essai était pourvu de pneus 4 saisons de 17 pouces très discrets. Peut-être sont-ils responsables du fait que le gémissement du seul moteur disponible se fait entendre de manière plus accentuée. Ce V6 de 4 litres à DACT est plus bruyant qu'il devrait être à mon avis. Le robuste moteur bénéficie du système de distribution variable des soupapes avec intelligence (VVT-i) et qui lui permet de produire une puissance de 239 chevaux à 5 200 tr/min et un couple bien en santé de 278 lb-pi à 3 800 tr/min. Si ces chiffres sont bons, ils n'ont rien de renversant. En fait, les accélérations et les dépassements se situent à peine au-dessus de la moyenne selon mes critères pour cette classe de véhicule.

(Photo : Rob Rothwell, Auto123.com)

Une transmission manuelle à 6 rapports m'a permis d'exploiter la puissance du moteur à son maximum. Un bon point pour Toyota pour lui avoir fourni une boîte à 6 rapports au lieu d'une traditionnelle boîte manuelle à 5 rapports. Un mauvais point pour avoir situé le reculons trop près à gauche du premier rapport. J'ai souvent embrayé la marche arrière par erreur. Toyota a probablement réalisé sa bourde puisqu'un signal sonore vous indique que la marche arrière est engagée. À part ce problème, le rapport supplémentaire permet d'améliorer la consommation de carburant et la puissance de traction. La FJ possède une capacité de remorquage de 2 268 kg (5 000 lbs).
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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