Mécanique
Le fameux V6 de 3,5 litres à double arbre à cames en tête (VQ35DE) de Nissan est le seul moteur proposé avec le Murano. Il développe ici 245 chevaux et 246 lb-pi de couple par l'entremise d'une boîte automatique Xtronic à variation continue. Le système de traction intégrale est optionnel en version SL et standard en version SE. Le Murano est également muni de freins à disque aux quatre roues, d'une suspension entièrement indépendante et d'une servo-direction à crémaillère sensible au régime du moteur.
Sur la route
Puisque le Murano emprunte sa plate-forme aux berlines Maxima et Altima, sa conduite est en général très semblable à celle d'une voiture. Il en va autrement lorsque la chaussée est détériorée - parlez-en aux occupants arrière. J'ai l'impression que la suspension du Murano est trop rigide ou à trop petit débattement. N'importe quelle bosse ou crevasse réussit à catapulter l'essieu arrière. En me promenant en ville, j'ai reçu de nombreuses plaintes de la part de mes passagers arrière. J'ai donc pris
leur place quelques instants et je me rappelle ne pas avoir apprécié l'expérience. En revanche, sur l'autoroute, le Murano s'avère stable et solide sur ses pattes. De meilleurs pneus que les Goodyear fournis de série contribueraient néanmoins à améliorer grandement la tenue de route dans les virages.
Le V6 de Nissan est toujours aussi fantastique. Même si mon modèle d'essai n'avait roulé que 700 km, le moteur était assez «réchauffé» pour mouvoir avec aisance ce véhicule de 1820 kilos. La réponse de l'accélérateur est bonne, ce qui permet des accélérations et des dépassement rapides. N'oublions surtout pas le son émis par le V6, un grognement profond et explicite qui s'avère un délice pour les oreilles. Durant ma semaine d'essai, j'ai roulé assez souvent sur l'autoroute et c'est ce qui explique la consommation d'essence relativement faible de 12 L/100 km que j'ai enregistrée. Il est donc facile d'imaginer une consommation supérieure à 13 L/100 km en conduite normale.
Les engrenages de la direction sont inutilement grands; il faut presque un tour de volant complet pour pivoter les roues de 45 degrés. En outre, si la précision est au rendez-vous, le feedback de la route est quelque peu gâché. Enfin, les gros freins à disque immobilisent le véhicule avec autorité par l'entremise d'une pédale bien réglée et sensible.
Sécurité
Le Murano comprend de série des coussins gonflables frontaux, latéraux et en rideaux, des appuie-tête avant actifs, des freins assistés avec antiblocage et répartition électronique de la force de freinage, un dispositif de contrôle de la traction et de la stabilité (version SE seulement) ainsi que des ceintures à prétendeurs. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA, l'Agence américaine de sécurité dans les transports) lui a donné une note parfaite de 5 étoiles pour tous les occupants au terme des essais de collision frontale et latérale. L'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS, l'Institut d'assurance pour la sécurité dans les transports) l'a qualifié de «Bon» dans sa catégorie.
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| 2006 Nissan Murano (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
Sur la route
Puisque le Murano emprunte sa plate-forme aux berlines Maxima et Altima, sa conduite est en général très semblable à celle d'une voiture. Il en va autrement lorsque la chaussée est détériorée - parlez-en aux occupants arrière. J'ai l'impression que la suspension du Murano est trop rigide ou à trop petit débattement. N'importe quelle bosse ou crevasse réussit à catapulter l'essieu arrière. En me promenant en ville, j'ai reçu de nombreuses plaintes de la part de mes passagers arrière. J'ai donc pris
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| 2006 Nissan Murano (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |
Le V6 de Nissan est toujours aussi fantastique. Même si mon modèle d'essai n'avait roulé que 700 km, le moteur était assez «réchauffé» pour mouvoir avec aisance ce véhicule de 1820 kilos. La réponse de l'accélérateur est bonne, ce qui permet des accélérations et des dépassement rapides. N'oublions surtout pas le son émis par le V6, un grognement profond et explicite qui s'avère un délice pour les oreilles. Durant ma semaine d'essai, j'ai roulé assez souvent sur l'autoroute et c'est ce qui explique la consommation d'essence relativement faible de 12 L/100 km que j'ai enregistrée. Il est donc facile d'imaginer une consommation supérieure à 13 L/100 km en conduite normale.
Les engrenages de la direction sont inutilement grands; il faut presque un tour de volant complet pour pivoter les roues de 45 degrés. En outre, si la précision est au rendez-vous, le feedback de la route est quelque peu gâché. Enfin, les gros freins à disque immobilisent le véhicule avec autorité par l'entremise d'une pédale bien réglée et sensible.
Sécurité
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| 2006 Nissan Murano (Photo: Philippe Champoux, Auto123.com) |