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Essai: Mazda RX-8 GT 2007

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell

Le chrono de 6,0 secondes est permis par ladite boîte manuelle à six vitesses. Son court levier aux mouvements convaincants est un
(Photo: Rob Rothwell)
véritable plaisir à manier, mais il faut s'habituer à l'étroitesse de la grille de sélection, surtout entre la 1ere, la 3e et la 5e vitesses ainsi qu'entre la 2e, la 4e et la 6e. Contrairement à plusieurs coupés sport traditionnels, la RX-8 offre un habitacle relativement allongé, d'une configuration 2+2. Les demi-portes de type suicide permettent un accès raisonnablement facile aux sièges arrière tout en rejetant un design de voiture à quatre portes. Quand les sièges avant sont positionnés à mi-course, les passagers arrière bénéficient d'un dégagement acceptable pour les jambes. Ceci dit, il est possible que des adultes formulent quelques plaintes. À l'avant, c'est une tout autre histoire. L'espace pour les jambes est excellent pour un véhicule de ce type, tout comme l'espace pour la tête. Mazda a porté une grande attention au design, à la disposition et à la qualité d'assemblage de l'habitacle haut de gamme de la RX-8; le résultat est un environnement propice à établir un contact étroit avec la route. Et avec ou sans le Contrôle dynamique de la stabilité (DSC) de Mazda, ce contact est assez difficile à briser, merci.


Le système DSC avec traction asservie est inclus de série dans la version supérieure GT mais, malheureusement, il est absent de la
(Photo: Rob Rothwell)
version de base GS. Malgré cette lacune, la RX-8 doit être vraiment poussée à l'extrême pour subir une perte de contrôle. En outre, toutes les RX-8 sont équipées de coussins gonflables frontaux, latéraux et en rideaux; c'est beaucoup de protection gonflée pour un habitacle aussi petit! Bravo Mazda! La RX-8, qui ne pèse que 1389 kg (3055 lb) emploie par ailleurs une suspension sport avec double levier triangulaire à l'avant et design à bras multiples à l'arrière, assurant ainsi une conduite sûre, calme et prévisible dans les virages. Les amortisseurs à gaz aux quatre coins de même que les barres stabilisatrices avant et arrière aident à procurer une très grande maniabilité sans trop compromettre le confort de roulement -- du moins pour une voiture sport.


Très sensible, la direction à crémaillère à assistance électrique réagit rapidement aux commandes du conducteur et transmet un feedback clair et précis de la route. À cela s'ajoutent des freins à disque ventilé aux quatre roues avec antiblocage et répartition électronique de la
(Photo: Rob Rothwell)
force de freinage. On obtient donc une voiture explosive, ultra maniable et performante au freinage. La pédale de frein offre une sensation quasi parfaite; son action est linéaire et prévisible en tout temps. La performance de la RX-8 est également attribuable à sa carrosserie et à sa structure monocoque rigides qui maintiennent un haut niveau de stabilité sur les routes détériorées ou lorsque les forces G se mettent de la partie. En plus de sa solidité, la carrosserie est superbe. J'aime particulièrement les ailes avant prononcées, le long nez et la partie arrière raccourcie. Toutefois, l'ouverture est plutôt petite pour un coffre qui est assez volumineux. Je dois ajouter que les dossiers des sièges arrière ne se rabattent pas, ce qui laisse penser que Mazda a nettement privilégié la conduite sportive au détriment de la capacité de chargement. Enfin, j'aurais donné à la RX-8 une meilleure note au chapitre du raffinement si le bruit causé par le vent et la route pénétrait moins dans l'habitacle. Quand le moteur tourne à plein régime en plus, tout ce bruit peut rapidement devenir fatigant.

Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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